Encore plus forts ?
Des virus mangeurs de bactéries. Des chercheurs de l’Inserm ont traité une pneumonie bactérienne grave chez la souris grâce à des bactériophages, des virus qui s’attaquent aux bactéries. La piste reste à explorer chez l’homme.
Des polymères collants. Une recherche suggère d’utiliser de minuscules polymères (acides aminés en forme d’étoiles) pour se fixer sur les bactéries résistantes. Contrairement à un antibiotique qui a un mode d’action unique, ils tuent les bactéries de différentes façons, ce qui expliquerait qu’ils n’induisent pas de résistance. Un antibio boosté aux huiles essentielles. Adnane Remmal, professeur en biologie marocain, a développé un médoc qui associe l’huile essentielle d’eucalyptus « stimulante » à l’Augmentin (l’antibio le plus vendu au monde). Grâce à cette association, il a traité avec succès une cinquantaine d’infections urinaires à germes multirésistants.
Des bactéries venues de la mer. En cultivant ensemble deux bactéries spécifiques issues des fonds marins, des chercheurs du Wisconsin ont trouvé une molécule, la keyicine. Ce nouvel antibiotique ne s’attaque pas à l’ADN des cellules, donc, moins de résistance en vue.