NEWS. Stop aux idées reçues ! Elles ont beau avoir la peau dure, elles ne résistent pas à des études scientifiques sérieuses
SI CERTAINES CROYANCES RÉSISTENT ENCORE AUX PROGRÈS DE LA MÉDECINE, D’AUTRES, EN REVANCHE, NE TIENNENT PLUS LA ROUTE UNE FOIS PASSÉES À LA MOULINETTE DES ÉTUDES SCIENTIFIQUES.
La pluie cause des rhumatismes.
Après avoir épluché 11 millions de dossiers de consultations pour des douleurs au dos, aux genoux ou aux hanches, les chercheurs de Harvard (USA) sont formels : l’humidité ne favorise pas les rhumatismes*. Le tabac, la sédentarité et le surpoids, si. Alors, au lieu de blâmer la météo, on change nos habitudes.
Il ne faut pas mélanger alcool et antibios.
L’alcool n’empêche pas les médicaments d’agir mais, si on en abuse, il peut exacerber leurs effets secondaires. On se limite à 1 verre
(2, grand maximum). Seule exception : si on prend du métronidazole ou du tinidazole (Flagyl ...), c’est abstinence totale sous peine de ressentir rapido chaleur, rougeurs et tachycardie**.
Le phosphore du poisson rend intelligent.
C’est un argument largement utilisé pour encourager les enfants à manger du poisson. En fait, ce sont les oméga 3 des poissons gras (maquereau, sardine, saumon) qui sont essentiels au développement du cerveau et améliorent, entre autres, les capacités de lecture***. La bonne dose : 2 ou 3 portions par semaine, dont 1 ou 2 de poisson gras.
On attrape froid par les extrémités.
Si on ne perd rien à mettre des gants et un bonnet quand les températures baissent, c’est surtout le nez qu’il faut couvrir. En effet, c’est par les narines que la très grande majorité des microbes pénètrent dans l’organisme. En 2016, des scientifiques américains ont également prouvé que le virus du rhume se multiplie plus vite dans notre nez quand celui-ci est à 33 °C au lieu des 37 °C habituels. Par ici l’écharpe !