Les ennemis de la mémoire
LA FATIGUE. Le sommeil permet de consolider les apprentissages et de faire le tri dans les informations reçues au cours de la journée. Mais après une nuit blanche, notre cerveau est encombré de données non essentielles, qu’on a tout intérêt à oublier pour mieux retenir les choses importantes.
CERTAINS MÉDICAMENTS provoquent somnolence et troubles de la concentration. C’est le cas des anxiolytiques (notamment lorsqu’ils sont consommés avec de l’alcool) et de certains antidépresseurs (paroxétine, amitriptyline, clomipramine…). En revanche, il est pour l’instant impossible d’affirmer que la consommation à long terme d’anxiolytiques favorise l’apparition d’Alzheimer.
L’EXCÈS DE GRAS ET DE SUCRES. Selon les chercheurs du laboratoire Nutrition et Neurobiologie Intégrée de Bordeaux, une diète trop chargée en graisses et en sucres gêne la mémorisation des informations. A contrario, un régime riche en fruits et légumes, en poissons gras et en huiles végétales (comme le régime méditerranéen), semble être bénéfique pour prévenir le déclin de la mémoire.
ET L’HÉRÉDITÉ ? S’il n’existe pas un gène de la mémoire à proprement parler, certaines mutations génétiques semblent être reliées à une moins bonne mémorisation. Quant à la maladie d’Alzheimer, elle n’est héréditaire que dans certaines formes très spécifiques qui concernent moins de 1 % de la population.