Avantages

NATHALIE, 47 ANS

créatrice d’une agence de relation presse

- nounconsei­l.com

Mes premiers cheveux blancs sont apparus vers 30-35 ans. Je travaillai­s à l’époque dans une grande agence de communicat­ion à Paris, dans le luxe. Les cheveux de « vieille », ça ne le faisait pas du tout. On devait être parfaite, jusqu’aux sac, chaussures, bijoux. Pour planquer tout ça, j’ai teint mes cheveux, naturellem­ent châtains clairs, en brun. L’horreur : je passais mon temps chez le coiffeur à rattraper mes racines. J’ai tenté la coloration chez moi, mais à force d’en mettre partout (et d’en garder des traces sur le visage), j’ai stoppé.

Il y a quatre ans, j’ai fait une première tentative et laissé mes repousses. Une cata. Avec ma mèche blanche qui me tombait sur le front, je ressemblai­s à Cruella et tout le monde me disait que ça me filait un coup de vieux. J’ai donc opté pour un balayage clair pour y fondre mes cheveux blancs. Vers 45 ans, j’ai décidé de tout arrêter. Ras-le-bol de faire des couleurs. Je venais de créer mon entreprise, je me sentais plus sûre de moi. Et puis j’ai rencontré mon amoureux qui trouvait ça sublime. Il m’a dit que, la première fois qu’il m’a vue, il a tout de suite adoré cette couleur si unique et particuliè­re. Autant dire que j’ai cessé de fréquenter les coiffeurs. Aujourd’hui, j’assume et je dirais même que j’apprécie cette singularit­é qui me rend visible, indispensa­ble dans mon métier. Je suis « la fille aux cheveux blancs ». C’est devenu mon atout.

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