PLANÈTE VERTE. On se jette à l’eau... douce ?
LIMPIDE, L’EAU DES RIVIÈRES FRANÇAISES ? PAS SI SÛR. ON PLONGE DANS LE SUJET.
L’hiver dernier, l’UFC-Que choisir affirmait que l’eau des rivières françaises était dans un sale état…
On en est où ?
93 %* de nos rivières sont contaminées par des résidus de pesticides (qui proviennent pour 90 %* de l’agriculture) et par des médicaments et des cosmétiques (parabène et phtalates**). Cela dit, la moitié d’entre elles (43,2 %**) sont considérées comme étant en « bon état chimique » car leur pollution ne dépasse pas les normes de qualité environnementale européenne. Ouf !
On risque quoi ?
Une eau de mauvaise qualité microbiologique (bactéries, parasites, algues, polluants…) peut occasionner des affections le plus souvent bénignes (la dermatite des nageurs et ses plaques rouges qui grattent est la plus fréquente) ou des réactions allergiques. On les prévient en prenant une douche après la baignade et, en cas d’orage, on laisse passer deux ou trois jours avant de faire trempette car la pluie lessive les sols (routes et champs) et entraîne les polluants dans les cours d’eau.
Comment savoir si elle est clean ?
Plus une rivière est éloignée des champs cultivés et entourée de larges bandes d’herbes sauvages appelées « zones de non traitement », plus elle a de chance d’être propre. De plus, la présence de moules perlières, de poissons, d’amphibiens et d’insectes est aussi un excellent bio-indicateur.
Et pour barboter safe ?
On télécharge l’application « Qualité des rivières », qui répertorie 76 cours d’eau labélisés « Rivière en bon état » ou on découvre les 11 rivières les mieux préservées sur rivieres-sauvages.fr * France environnement 2015 ** Eau France 2015 et 2016