Don du sang, qu’est-ce qui nous en empêche ?

L’ÉTÉ, LES RÉSERVES NATIONALES EN SANG ET PLAQUETTES SONT AU PLUS BAS. ON FAIT LE TRI DANS LES IDÉES REÇUES QUI NOUS EMPÊCHENT DE DONNER ET DE SAUVER DES VIES !

JE VEUX ALLER ME BAIGNER CET APRÈM’

Aucun problème, le prélèvement ne dure que 10 min et, avec le temps de repos et la collation, il faut compter 1 h sur place. Pendant l’été, des camions viennent récolter nos dons directement sur la plage et dans les campings (planning sur dondesang.efs.sante.fr). Au final, ça prend moins de temps qu’une sieste. Pour faire un don de plaquettes – qui aide à prévenir les hémorragies chez les patients sous chimio –, on doit être dispo 2 h et se rendre dans un centre fixe.

J’AI UNE RANDO PRÉVUE CE WEEK-END

On peut pratiquer une activité physique modérée dès le lendemain du don. Il faut compter 3 ou 4 jours pour récupérer totalement et être de nouveau prête pour la compèt’.

JE ME SENS PATRAQUE

Mieux vaut reporter. On attend aussi 1 semaine après la fin d’un rhume, d’une grippe, d’une gastro ou d’une cure d’antibios avant de se rendre dans un centre. Sinon, on risque de se faire recaler.

J’AI BU UN VERRE DE ROSÉ AU DÉJEUNER

Si c’était un tout petit verre, on peut aller donner dans l’après-midi. Si c’était un peu plus, on attend quelques heures – voire une nuit – afin qu’il n’y ait plus de traces d’alcool dans le sang.

JE RENTRE TOUT JUSTE DE L’ÉTRANGER

Après avoir voyagé dans un pays où le risque de palu est élevé, il faut attendre 4 mois pour donner, même si on a pris un traitement préventif. Idem si on s’est fait tatouer ou percer (même les oreilles).