Écouter le bruit des vagues. Regarder les derniers parasols berlingot s’alanguir sur le sable. Sortir par grand vent pour guetter Belharra, la vague mythique, celle que les surfeurs en combinaison jaune citron vont défier, cheveux au vent et coeur battant la chamade. Le soir, faire le tour des bars à pintxos (tapas) et vivre à l’heure espagnole. Puis, le lendemain, pousser jusqu’au fort de Socoa, à Ciboure. Là où dansent les barques rose Malabar, vert anis et orange sanguine. Se tenir au-dessus des flots et les regarder éroder peu à peu les falaises. Jamais la roche n’a semblé plus belle. On dirait une grande écorce d’arbre travaillée au couteau ou une jupe en plissé soleil de Coco Chanel…