FOCUS. Ce ne serait pas la ménopause ?
DE PETITS (OU GROS) CHANGEMENTS AU NIVEAU DE NOTRE SOMMEIL, NOTRE HUMEUR OU NOTRE POIDS ET ON S’INTERROGE : DÉJÀ L’HEURE DU GRAND CHAMBOULEMENT HORMONAL ?
S i l’âge moyen de la ménopause se situe vers 50-51 ans, celle-ci s’étale sur plusieurs années. Il s’écoule généralement 3 ans (mais parfois 10) entre les premières irrégularités du cycle (durée, abondance du flux…) et l’arrêt total des règles depuis plus de 6 mois, qui détermine « officiellement » la ménopause. On n’hésite pas à consulter pour savoir où on en est.
J’ai des bouffées de chaleur
Dans le cerveau, le centre de régulation des hormones est proche de celui de la température corporelle. Quand le premier se dérègle, il perturbe le second. Conséquence : des bouffées de chaleur soudaines, qui durent entre
30 s à 2 min, suivies d’une transpiration très importante. Deux tiers des femmes environ ressentent ce type de gêne autour de la ménopause.
À essayer : la tisane de sauge sclarée, 1 cuil. à c. de feuilles pour 200 ml, infusée 10 min.
Ça peut être quoi d’autre ? Un dérèglement de la thyroïde fait également grimper la température de l’organisme et entraîne une transpiration gênante. Autres signes associés à l’hyperthyroïdie : palpitations cardiaques, insomnie, irritabilité, transit rapide et difficultés de concentration.
Une petite bouée s’accroche à mon bidon
À la ménopause, les mécanismes de stockage et d’élimination des calories changent : on ne mange pas plus, mais on s’épaissit, les réserves de gras passent de la culotte de cheval à l’abdomen, et on retient l’eau.
À essayer : Yméa ® Ménopause et Ventre Plat ou, en cas de traitement hormonal, 5 granules de Thuya 9CH, matin et soir.
Ça peut être quoi d’autre ? Il faut vérifier l’état de son foie, surtout si on consomme beaucoup de médicaments, d’alcool ou de sucre ! Autre ennemi : le stress, qui pousse l’organisme à secréter des hormones corticoïdes favorisant le stockage des graisses au niveau du ventre.
Je suis super irritable
Le déséquilibre hormonal se traduit par des sautes d’humeur similaires à celles du syndrome prémenstruel. Ce dernier peut également apparaître chez des femmes qui ne l’ont jamais ressenti.
À essayer : faire fondre sous la langue 2 gouttes d’huile essentielle de petit grain bigaradier sur un sucre chaque matin.
Ça peut être quoi d’autre ? Les conséquences d’un stress important, d’un sommeil de moins bonne qualité, ou d’une trop grande consommation de café : au-delà de
4 tasses par jour, la caféine peut provoquer de l’énervement, des palpitations, des difficultés à s’endormir, de l’anxiété.
Mon désir pique du nez
Si les troubles de l’humeur influent sur la libido, le manque d’oestrogènes abaisse aussi la lubrification vaginale.
Les rapports peuvent devenir douloureux et – inconsciemment ou pas – on peut avoir tendance à les espacer.
À essayer : se masser le bas du dos chaque matin avec 1 goutte d’huile essentielle d’ylang-ylang diluée dans 10 gouttes d’huile de noisette.
Ça peut être quoi d’autre ? Une période de stress intense, de la fatigue, des divergences de point de vue avec le partenaire, ses médicaments (antidépresseurs, changement de contraceptif…), etc. Merci à Solange Strobel, pharmacienne, auteure de « Mes astuces et conseils de pharmacienne », éd. Eyrolles.
A lire aussi: « La nouvelle ménopause », du Dr Michèle Serrand, éd. Alpen.