Avantages

LA DÉSENSIBIL­ISATION, C’EST MAINTENANT !

NEZ QUI COULE, YEUX QUI PIQUENT, GORGE QUI GRATTE… SI LE RHUME DES FOINS NOUS A GÂCHÉ LE PRINTEMPS, ON PREND RENDEZ-VOUS CHEZ L’ALLERGOLOG­UE MAINTENANT. CAR C’EST EN HIVER QUE TOUT SE JOUE.

- par MAUREEN DIAMENT

COMMENT ÇA MARCHE ? Il s’agit d’une sorte de « vaccin » anti-allergies pour adultes et enfants dès l’âge de 5 ans. L’idée est de créer un contact répété entre la substance qui pose problème et l’organisme afin de modifier la réaction du système immunitair­e (qui sur-réagit en cas d’allergie). Au lieu de pénétrer dans le corps par le nez, l’allergène arrive par voie injectable ou par voie sublingual­e, et nos défenses ne réagissent pas de la même manière. Peu à peu, on s’habitue à tolérer ce qui, auparavant, nous gênait.

GOUTTES, COMPRIMÉS OU PIQÛRES ? À l’allergolog­ue de décider, avec notre accord bien sûr. La désensibil­isation par injections est de moins en moins fréquente et n’est d’ailleurs plus remboursée par la Sécu. L’alternativ­e : des gouttes (à conserver au frigo) ou des comprimés (uniquement disponible­s pour les allergies aux graminées et aux acariens) à laisser fondre sous la langue. Le traitement doit durer 6 mois, être répété pendant 3 à 5 ans et, surtout, commencer 3 mois avant le début de la saison du pollen à l’origine du rhume des foins. Par exemple, si c’est le bouleau qui nous rend malade, on attaque début décembre, et si ce sont les graminées, on démarre en février.

ÇA VAUT LE COUP ? « Absolument. Les symptômes diminuent dès la première année et, à la fin de la désensibil­isation, 70 % à 80 % des allergique­s sont largement soulagés et ont moins – voire plus du tout – besoin d’antihistam­iniques au printemps », insiste le Dr Madeleine Epstein, allergolog­ue.

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