Avantages

Je lève les barrages sur la voie de la digestion

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Après les repas, c’est la même rengaine : grosse fatigue, sensation d’une pierre en haut de l’abdomen qui peut même finir en gaz (ou en rots). Il faut soulager notre ventre qui est débordé.

EFFICACITÉ CHRONO : l’huile essentiell­e de cumin. C’est un peu le couteau suisse de la digestion. Il calme les douleurs, limite l’inflammati­on des muqueuses irritées et stimule le système digestif. Des petites études ont montré ses effets bénéfiques sur la digestion paresseuse. On peut en prendre 1 ou 2 gouttes diluées dans 1 cuil. à c. de miel après chaque repas (ou dans 1 cuil. d’huile d’olive à ajouter à la salade, par exemple). Mais pas plus, car elle peut être toxique à haute dose. À bannir si on est enceinte ou qu’on allaite.

Si la gêne persiste, il faut changer de méthode.

ÇA DURE ? Je passe aux feuilles d’artichaut. On connaît surtout l’artichaut pour ses vertus détox mais des recherches ont montré son intérêt pour atténuer les symptômes en cas de digestion ralentie. Un coup de pouce qu’on doit, a priori, à l’un de ses actifs, la cynarine, qui agit sur la vésicule biliaire et augmente la production de bile. On choisit des gélules d’extraits de feuilles d’artichaut, avec 5 % de cynarine (300 à 650 mg par jour) ou un extrait fluide standardis­é (EPS, 1 ou 2 cuil. à c. par jour). On prend systématiq­uement un avis médical.

ON CONSULTE : si on est sujet aux calculs biliaires, l’artichaut peut être déconseill­é. Il est proscrit en cas d’allergie aux fleurs de la famille des composées (asters, marguerite­s, camomille, etc.).

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