DÉBROUILLES.
À CONDITION DE FAIRE QUELQUES VÉRIFICATIONS SUR SON VÉHICULE…
Plaques de verglas, chaussées enneigées… pour rouler serein, on y met du sien
Ça caille ? Dès que le thermomètre affiche 7 °C ou moins, on passe aux pneus hiver marqués d’un logo ad hoc sur le flanc : leur caoutchouc durcit moins quand il fait froid afin d’offrir une meilleure adhérence, même sur les routes enneigées. On change les 4 pour que le comportement du véhicule ne soit pas modifié, en se fiant aux conseils d’un pneumaticien (dans les réseaux Point S, Euromaster, Firststop…), qui pourra nous guider vers les modèles les plus adaptés aux conditions climatiques de notre région (par exemple, des pneus 4 saisons si dans notre coin les températures font souvent le grand écart). Compter un surcoût de 20 % environ par rapport aux pneus été.
Coup de pression. Contrairement à l’idée reçue, on ne dégonfle pas ses pneus ! Ça ne sert à rien et ça abîme leurs épaules… Mieux vaut vérifier régulièrement leur pression et leur état d’usure pour être rassuré, et demander à un pro d’examiner l’état des amortisseurs (c’est quand même un organe de liaison au sol…).
Lentement et sûrement. 43 % des automobilistes pensent qu’il suffit de rouler moins vite pour être en sécurité sur la route en hiver*. Malheureusement, sur une plaque de verglas, même en roulant au pas, on risque de « chasser » et de dévier sur le bas-côté… Donc, en plus de surveiller son compteur, on anticipe un max : on décélère le plus tôt possible et, surtout, on respecte les distances de sécurité.
Merci à Régis Audugé, directeur général du Syndicat des professionnels du pneu. * Étude Gipa 2019.