DANS LA CHAMBRE
Literie et déco ? Un petit paradis pour les acariens et les formaldéhydes. Qu’est-ce que je risque ?
Des bronches en feu à cause des composés chimiques volatils dégagés par les sols, les peintures et les meubles. Les yeux qui démangent au réveil, le nez bouché ou une toux nocturne ? On dit merci aux acariens, fortement allergisants, qui nichent surtout dans nos matelas et nos oreillers. Opération décontamination
On aspire le matelas à chaque changement de draps, afin de se débarrasser d’un max de bestioles mortes et de leurs déjections allergisantes. Bonne nouvelle : une température de 18 à 19 °C dans la chambre les fait fuir. Au bout de 5 ans, 10 % du poids de notre oreiller est constitué d’acariens et de leurs déjections. Le mieux : un nettoyage vapeur tous les 2 mois (sinon, un lavage en machine) et un changement tous les 2 ans maxi.
Nouvelle peinture ? On la choisit dépolluante, qui capture le formaldéhyde irritant pour les bronches (mais pas les autres substances) et le transforme en substance non toxique. Mais attention, celles qui fonctionnent par photocatalyse utilisent des nanoparticules de dioxyde de titane… cancérigène ! On choisit celles dites à captation. Il existe désormais un étiquetage pour signaler les revêtements de sol qui dégagent le moins de formaldéhyde (ils sont estampillés A+), mais les contrôles ne sont pas rigoureux. Côté meubles, on opte pour la seconde main, car ils sont déjà débarrassés de leur formaldéhyde, ou on les laisse « dégazer » quelques jours dans le garage ou sur le balcon.