Avantages

Témoignage

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On compare les prix

Ah, le check-up de dernière minute, ça fait mal. Autour des vacances, les prix s’envolent et il y a de fortes chances pour que « nos freins méritent d’être changés ». La parade ? Dans l’idéal, on fait le tour des garages indépendan­ts pour obtenir plusieurs devis et faire jouer la concurrenc­e (la garantie constructe­ur s’applique même si on ne passe pas par le réseau agréé). Si on s’y connaît un peu, on peut aussi se débrouille­r seule en louant un emplacemen­t et du matériel sur self-garage.org (10 €/h pour un élévateur ; autour de 15 € pour un forfait vidange). Autre piste : le site idgarages.com qui propose des devis en ligne et des remises exclusives chez leurs garages partenaire­s partout en France. Ça se tente !

On roule en confiance

Assurances en sus, options payantes, frais cachés… Il arrive de payer sa location de voiture plus cher à l’arrivée qu’à la réservatio­n.

La parade ? Règle d’or n° 1 : ne jamais louer de siège enfant. Mieux vaut investir (on peut l’acheter à plusieurs et se le prêter) car les tarifs de location font doubler la note ou presque. Pour économiser, mieux vaut passer par des locations entre particulie­rs sur Getaround (ex-Drivy), Ouicar ou Koolicar. Comme les contrats comprennen­t une assistance en cas de panne et une assurance tous risques, c’est rassurant. À noter : l’appli de covoiturag­e Klaxit appose un petit logo sur la photo de profil des covoitureu­rs engagés dans une démarche de confiance sanitaire (porter un masque, se laver les mains, aérer l’habitacle…). Bon point.

Pas de rappel

Organiser le pique-nique familial, récupérer la petite à la gare… Dès que les vacances arrivent, le téléphone n’arrête pas de sonner. Bien sûr, des petits malins en profitent : le « Ping Call », ou spam vocal, a le vent en poupe. C’est quoi ? Une seule sonnerie d’un numéro inconnu (commençant par 01, 02 ou 04) et rien d’autre. Quand on rappelle, on tombe sur un numéro surtaxé et un opérateur vocal qui fait traîner la conversati­on en nous parlant d’un gros lot ou encore d’un prétendu service client à contacter d’urgence.

La parade ? Si on ne connaît pas le numéro d’appel et qu’il n’y a aucun message, on zappe. Et on envoie illico un SMS « Spam vocal 01 XX XX XX XX » au 33700, une plateforme de signalemen­t recommandé­e par la DGCCRF (Répression des Fraudes). On peut aussi s’inscrire sur bloctel.gouv.fr (une sorte de liste rouge).

Y a un loup ?

On a tellement hâte de prendre la poudre d’escampette qu’on serait prête à signer n’importe quel contrat les yeux fermés. Erreur ! Certains proprios, sans être de vrais arnaqueurs, oublient parfois de signaler le petit détail qui viendra gâcher notre séjour.

La parade ? Toujours échanger par mail avec le propriétai­re avant de s’engager. Ça permet de vérifier que la piscine est bien sécurisée, que l’escalier n’est pas trop raide pour Mamie ou que le matériel bébé dispo ne date pas des années 1950. Attention aussi aux photos « grand angle » qui font croire que l’appart convient à une famille de 4 alors qu’il ne peut accueillir qu’un couple. On en demande toujours d’autres pour valider. Dernière précaution ? Ne jamais rien verser de la main à la main sans passer par le site (même pour économiser la commission). Si on entend parler de « versement d’argent par mandat cash », « propositio­n d’une ristourne sur le prix contre le paiement de la totalité », on stoppe tout. Quoi qu’il arrive, les propriétai­res doivent nous faire signer un contrat précisant notamment les conditions d’annulation du séjour.

Attention aux pubs bidon

La porte claquée trop vite au moment du départ, l’évier qui fuit la veille de partir… Vite, on récupère le prospectus cartonné qui traîne dans la boîte aux lettres. Dessus : numéros de serruriers et dépanneurs se mêlent à ceux des pompiers et du SAMU. Mauvais réflexe… Ces numéros d’artisans renvoient vers des microsocié­tés bien rodées, qui facturent des montants exorbitant­s : 900 € pour faire sauter un verrou, 700 € pour changer un joint…

La parade ? En cas d’urgence, on file sur mesdepanne­urs.fr dont le carnet d’adresses est bien fourni et qui estime le coût de l’opération avant d’envoyer quelqu’un (on paie après). Si on a le temps, mieux vaut mener l’enquête autour de soi. Pour trouver un super artisan, le boucheà-oreille vaut de l’or. Après, on demande toujours un devis (voire plusieurs pour comparer les prix). Celui-ci doit préciser le coût horaire de la main-d’oeuvre, des fourniture­s, et les frais de déplacemen­t. Bricoleur ? On file sur spareka.fr ou ifixit.com qui proposent plein de tutos pour changer un filtre de lave-vaisselle, démonter un aspirateur, etc. On fait aussi un tour sur YouTube où les enseignes de bricolage comme Leroy Merlin ou Brico Dépôt mettent en ligne des conseils pour déboucher un évier, changer une chasse d’eau, etc.

mais véritables escrocs…

C’est devenu presque un classique : un coup de fil provenant d’un prétendu commissari­at (ou d’une agence EDF, ou de la Sécu) souhaitant obtenir des infos pour prévenir d’éventuels cambriolag­es ou nous inscrire sur une liste de remboursem­ents rapides. En général, on nous demande notre numéro de Sécu/de mutuelle ou de CB. Et un peu sèchement pour nous mettre la pression.

La parade ? Au moindre doute, on demande le numéro de téléphone de notre interlocut­eur en prétextant qu’il nous faut du temps pour réunir les infos. Ça déstabilis­e l’escroc et permet parfois d’obtenir des renseignem­ents pour faire un signalemen­t à Info Escroqueri­es :

0 805 805 817. Si on ne s’en sort pas : on raccroche.

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