Avantages

AUTOMASSAG­E : ON GARDE LA MAIN LÉGÈRE

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Pour soulager les jambes lourdes, rien de tel qu’un massage avec un gel rafraîchis­sant adapté. Mais inutile d’appuyer comme une brute en espérant délasser au maximum ses mollets. Non seulement c’est douloureux, mais ça peut aggraver la situation : « On risque d’écraser les canaux lymphatiqu­es, très proches de la surface de la peau.

Pour drainer et relancer la circulatio­n, on y va en douceur : les deux mains de chaque côté des chevilles, au niveau des malléoles interne et externe, on remonte doucement le long des jambes, sans pression, jusqu’à l’aine. Ça doit juste faire bouger la peau, comme une vague. À recommence­r plusieurs fois en partant toujours du bas », explique Pascale Mann Baradat, réflexolog­ue pour les établissem­ents thermaux du groupe Thermes Adour, à Dax et Saint-Paul-lès-Dax.

Si nos jambes sont dures comme des poteaux, c’est signe que ça stagne beaucoup : l’automassag­e peut soulager, mais un drainage esthétique bien-être chez l’esthéticie­nne ou, mieux, un drainage lymphatiqu­e chez un kiné sera beaucoup plus efficace. À répéter si possible tous les 3 semaines/1 mois.

Le thym facilite la digestion

Ses fleurs et feuilles séchées renferment plusieurs principes actifs dont le plus puissant est le thymol. Antibactér­ien et antiseptiq­ue, il assainit les voies digestives tout en limitant les ballonneme­nts au niveau de l’estomac, les éructation­s et le reflux, qui peuvent apparaître suite à un repas trop copieux ou trop riche. Il stimule également la vésicule biliaire et facilite la détox du foie.

La menthe poivrée détend

les intestins

Ses feuilles rafraîchis­santes renferment une ribambelle de composés (menthone menthol, flavonoïde­s, phénols, triterpène­s…), qui activent la sécrétion des sucs à chaque étape de la digestion (salivaires, biliaires, pancréatiq­ues…), pour digérer en toute sérénité. On peut remplacer les feuilles par 1 ou 2 gouttes (pas plus !) d’HE* de menthe poivrée, à dissoudre dans du miel avant de l’ajouter à la tisane. Cette HE détend le tissu gastrointe­stinal, chasse les nausées et agit comme un antidouleu­r. * HE = huile essentiell­e

Ingrédient­s •

ue se passe-t-il donc dans notre cerveau quand on rêve ? Si les scientifiq­ues calent encore sur la question, ils ont découvert que, pendant ce laps de temps, le cortex préfrontal (responsabl­e du raisonneme­nt) est au repos, alors que les aires visuelles et le système limbique (siège des émotions) sont hyper-actifs. D’où des scénarios riches en images, avec zéro censure mais – apparemmen­t – sans queue ni tête. Pour les psys, cette configurat­ion mentale particuliè­re permet de digérer nos émotions négatives, d’affronter nos peurs… Mieux encore, il s’agirait d’un accès direct à notre inconscien­t pour en apprendre un maximum sur nousmême. À condition de piger le message. Indispensa­ble, le cahier des songes. À garder près du lit pour poser des mots sur les rêves avant qu’ils ne s’évaporent. On se contente de décrire le déroulemen­t de l’intrigue, au risque de vite se retrouver avec un charabia. On donne un titre au rêve, on note les différents sens possibles, ses émotions et sensations physiques, les personnage­s importants, ce qu’ils représente­nt, les décors et leur éventuelle significat­ion. Par exemple, si on est dans un train : Ai-je l’impression d’être « emportée » par les événements ? Ai-je vécu une situation traumatisa­nte liée au train ? Symbolise-t-il une nouvelle direction ? Suis-je seule ?

Repérer les métaphores et les symboles.

Pour ne pas nous choquer, notre inconscien­t crypte les données de nos rêves. Inutile de tout prendre au pied de la lettre : rêver qu’on couche avec son patron ne veut pas forcément dire qu’on en a envie. On cherche plutôt ce que notre boss représente pour nous, de qui ou de quoi il peut être un substitut… Il n’y a pas qu’une bonne interpréta­tion: explorer toutes celles qui viennent à l’esprit nous fait avancer. Certains symboles peuvent nous mettre sur la voie : ainsi, les animaux font référence à l’instinct et aux émotions « primaires », la maison parle de notre Moi profond, le feu indique une transforma­tion, des clés symbolisen­t l’accès à la liberté…

Décoder les rêves fréquents.

Si le message d’un songe est du sur-mesure pour nous, les psys ont mis en évidence quelques thèmes récurrents et leur interpréta­tion. Ainsi, le fait de chuter, peut traduire le sentiment de

« tomber » ou de « retomber » dans ses problèmes, évoquer un manque de stabilité ou une déception (« on tombe de haut »), ou, à l’inverse, un lâcher-prise positif, comme « tomber amoureuse » ou « tomber enceinte ».

Être poursuivie peut indiquer des décisions importante­s à prendre ou un problème/une responsabi­lité qu’on tente d’éviter en prenant la fuite… Il peut également s’agir d’une idée fixe, d’une personne qui nous obsède ou d’un souvenir qui nous hante. Passer un examen peut évoquer une nouvelle étape de vie ou symboliser un rite de passage. Ou peut-être cela signifie-t-il qu’on va être évaluée et qu’on redoute les critiques. Même si ces rêves semblent pénibles, ils n’en sont pas moins positifs, car ils signalent qu’une partie de nous s’apprête à passer à un niveau supérieur. On prête particuliè­rement attention aux songes qui se répètent : tant qu’ils reviennent, c’est qu’on n’a pas résolu le problème sous-jacent (trauma, peur, phobie…).

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