Piedrerela d’argile
Économique, écolo, super-efficace… Est-elle vraiment à la hauteur de sa réputation ?
Elle est nature. Du kaolin (une argile blanche fine) + du savon + des huiles essentielles purifiantes. Et un peu de glycérine aussi parfois. Mais, surtout, zéro conservateur et zéro phosphate. Grâce à cette formule traditionnelle, la pierre d’argile peut prétendre au label Ecocert. Alors autant choisir celle qui l’a, histoire de valider son profil écolo : La pierre du droguiste, Briochin, 7,95 € les 300 g ; Pierre d’argile, Sorélia, 15,90 € les 500 g, en supermarchés et magasins bio.
Elle est rentable. Une petite quantité – prélevée avec une éponge humide – suffit pour nettoyer, dégraisser et détartrer presque tout : du frigo aux plaques vitro en passant par le mobilier en PVC, les joints de carrelage et les crédences en Inox. Elle peut même effacer les traces noires sur les baskets en cuir blanc. Grosso modo, un pot de 500 g dure entre 8 mois et 1 an selon l’usage. Il faut juste la laisser sécher à l’air libre avant de refermer le pot pour préserver ses qualités.
Les bémols. A priori, la pierre d’argile ne raye pas (certains l’utilisent même sur l’argenterie), mais un test s’impose sur les surfaces fragiles type lino ou peintures. On évite de l’utiliser sur le bois (l’humidité, bof) et les carrosseries de voiture (mieux vaut opter pour le blanc de Meudon, encore plus doux). Attention : rinçage minutieux obligatoire, avec, par exemple, un chiffon microfibre pour éviter d’éventuels dépôts blanchâtres. Merci à Caroline Cantin, directrice générale adjointe chez Briochin.