Pas de traversée du désert pour la saharienne : elle s’adapte en mode chic et décontracté
La saharienne réchauffe toutes nos tenues estivales. On ne lui dit pas non. Au pas.
De ses origines militaires, la « veste safari » – en gabardine de coton – a conservé quelques détails : des tons neutres (sable, beige, gris-kaki), une taille ceinturée et 4 grandes poches à soufflet. Popularisée dans les années 30 par l’écrivain américain Ernest Hemingway, elle plaît aux hommes en quête de confort. Pas sexy, sexy. Libérée.
Ok, Grace Kelly en portait une dans Mogambo, de John Ford, en 1953. Mais c’est bien Yves Saint Laurent qui propulse la saharienne au rang d’icône en 1968, en dévoilant un modèle au décolleté plongeant et lacé. Détournant à nouveau les codes du vestiaire masculin – il avait déjà fait le coup avec le tailleur-pantalon –, le créateur en fait alors le symbole d’une nouvelle séduction et d’une émancipation tout juste conquise. Polymorphe.
Grâce à son allure décontractée, la saharienne s’adapte aussi bien à nos virées urbaines (en jean flare et baskets) qu’à nos soirées endiablées (en petite robe noire et bijoux dorés). À nous l’aventure !