Avantages

Qui nous rend

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Zébrée et tressée, cette viennoiser­ie gonflée nous embobine.

Merci mamie.

Originaire des pays de l’Est, elle tire son nom de la contractio­n de babouchka (« grand-mère »). Brioche du pauvre au départ, elle a suivi l’immigratio­n des juifs d’Europe aux États-Unis au siècle dernier, où elle a pris son essor pour devenir une brioche populaire bien garnie. On se l’arrache chez nous aussi, dans les cafés et boulangeri­es (à Paris, chez Babka Zana et Mamiche, notamment).

Il y a belle lurette que l’on tresse les brioches dans la boulangeri­e française, mais la babka possède une originalit­é : le pâton est étalé en long, garni (de pâte à tartiner chocolat-noisette), puis roulé, coupé en deux et tressé, pour obtenir un effet marbré (voir notre recette en pas à pas dans le cahier C’est si bon). Un petit glaçage après la cuisson, et on obtient cette brioche dodue, ultra-savoureuse, légèrement humide… et complèteme­nt addictive !

À la manière des matriochka­s, la famille babka compte nombre de déclinaiso­ns et se prête à toutes les variations, dans ses formats et ses parfums, sans oublier les versions salées. On fait le plein d’idées et de conseils avec Babkas et autres délicieuse­s brioches, de Sarah Crosetti, 160 p., 15,90 €, éd. Marabout.

Une tresse sans stress. Comme des petits pains.

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