MON NEZ, UNE PORTE D’ENTRÉE À VERROUILLER
Ses muqueuses et ses poils jouent le rôle de « vigiles » afin d’empêcher poussières, polluants, mais aussi virus respiratoires de pénétrer dans notre organisme. Pour bien faire leur boulot, ils doivent rester suffisamment humides et pas trop encombrés. D’où un conseil récurrent des médecins : quand les nuisibles rôdent, effectuer un lavage de nez quotidien avec un sérum physiologique ou un spray d’eau de mer isotonique. Le bon geste ? Pencher la tête sur le côté et envoyer le liquide dans la narine du dessus, même chose de l’autre côté, avant de se moucher. Mais attention, la Direction générale de la santé déconseille formellement de se laver le nez si on pense avoir attrapé le coronavirus, car le liquide pourrait entraîner plus facilement le virus vers les poumons. Reste que chouchouter notre appendice nasal est bien le nerf de la guerre pour prévenir les infections, à tel point que les chercheurs planchent sur de nouvelles solutions pour le protéger, comme un spray à vaporiser dans le nez pour piéger et tuer les virus (projet TerminAnion porté par l’Inserm) ou un probiotique nasal pour renforcer les bonnes bactéries locales (université d’Anvers).