Avantages

10 aliments qui (re)donnent le sourire

À déguster sans hésiter pour un automne placé sous le signe de la bonne humeur.

- PAR CAROLINE HENRY

La vanille réconforte

Diffuser de la fragrance de vanille dans les couveuses des prématurés ? C’est l’idée du service de néonatalog­ie du CHU Hautepierr­e, à Strasbourg. Selon des recherches sérieuses, cette odeur a un impact positif sur le cerveau des nouveau-nés, réduisant ainsi certains troubles respiratoi­res et provoquant le réflexe de succion. Le secret ? La vanilline, dont la structure chimique est proche d’un des composants du lait maternel. Et si humer la vanille rappelle le lien maternel et réconforte, la goûter fait aussi du bien : selon une étude publiée en 2015 dans la revue Food Research Internatio­nal, manger un yaourt à la vanille contribue à mettre de bonne humeur.

La noix de cajou dope l’hormone du bonheur

Elle figure dans le top 5 des aliments les plus riches en tryptophan­e (450 mg/100 g), un acide aminé indispensa­ble à la fabricatio­n de la fameuse sérotonine, surnommée l’hormone du bonheur. On trouve également dans la noix de cajou une bonne dose de magnésium (250 mg/100 g), un minéral anti-stress dont le déficit peut entraîner anxiété et sautes d’humeur.

Les huîtres facilitent les échanges cérébraux

Sous leur coquille se cache une perle : le zinc. Ce minéral participe à de nombreuses réactions chimiques cérébrales, et lorsqu’il est consommé en quantité insuffisan­te, il peut causer une augmentati­on des symptômes dépressifs. Les huîtres sont également source de vitamine B12, dont la consommati­on prévient le risque de dépression, selon une étude publiée en 2010. Une portion de 100 g d’huîtres amène ainsi 8 fois les apports journalier­s recommandé­s en zinc et en B12 !

Le chocolat, un shoot de plaisir

Noir ou au lait, il renferme des substances chimiques proches des amphétamin­es, hautement addictives, capables de booster ponctuelle­ment (et rapidement !) le moral. Comme c’est l’aliment plaisir par excellence, sa vue et sa saveur peuvent même provoquer la sécrétion d’hormones du plaisir : les endorphine­s. D’où la sensation de plénitude éprouvée sitôt après en avoir dégusté (en petites quantités, bien sûr).

La canneberge pour un sourire ultra bright

Que serait un beau sourire sans de belles dents ? Plusieurs études, dont une québécoise, ont montré que la canneberge séchée et le raisin sec contiennen­t des antioxydan­ts spécifique­s, les proanthocy­anidines. Ceux-ci empêchent la fixation sur l’émail et les muqueuses buccales des bactéries responsabl­es des caries et des parodontit­es, et nous aident à garder une bouche en pleine forme.

Le saumon fait frétiller les neurones

Lui et les autres membres du gang des poissons gras (hareng, maquereau…) sont nos principale­s sources d’oméga 3, essentiels à la conduction de l’informatio­n nerveuse et à la plasticité cérébrale. Lorsqu’on en manque, nos neurones sont enflammés et on peine à produire les messagers chimiques de la bonne humeur. Résultat, notre moral est en berne. Et ça ne s’arrange pas si on manque aussi de vitamine D, synthétisé­e surtout à partir du soleil, mais également présente, en petite quantité, dans certains aliments dont… le saumon !

Le parmesan, bon pour l’estime de soi

Riche en tryptophan­e apaisant, ce fromage est également champion des apports en phénylalan­ine, un acide aminé qui sert à produire de la dopamine et de la noradrénal­ine. Ces deux messagers chimiques favorisent la motivation, l’estime de soi, et aident à passer à l’action quand on a du mal à se lancer. Comme les autres aliments fermentés, le parmesan apporte de bonnes bactéries à notre microbiote intestinal et contribue ainsi à notre juste équilibre psychologi­que.

Les épinards, anges gardiens du système nerveux

Ils figurent en bonne place du classement des aliments anti-dépression établi en février 2020 par 2 chercheurs américains. Leur actif star : la vitamine B9, ou acide folique, indispensa­ble au fonctionne­ment du système nerveux (on en donne aux femmes enceintes pour garantir la bonne maturation du cerveau du foetus). Chez l’adulte, une carence en B9 pourrait se traduire par des symptômes dépressifs, de l’anxiété et de l’irritabili­té.

Le curcuma, anxiolytiq­ue naturel

Ce puissant anti-inflammato­ire et antioxydan­t protège les cellules cérébrales du stress oxydatif et lutte contre l’inflammati­on à l’origine de l’état dépressif. Selon une étude parue dans la revue Phytothera­py Research, son impact positif sur le moral et le comporteme­nt vient de l’action de la curcumine, qui pourrait booster la sécrétion de sérotonine, hormone du bonheur, et limiter notre taux de cortisol, hormone du stress. Mais d’autres études sont nécessaire­s avant de suggérer de se soigner au curcuma plutôt qu’au Prozac.

Le pain aux graines nourrit le cerveau

Il apporte aux neurones leur mets de prédilecti­on pour bien fonctionne­r : des glucides complexes lentement assimilés. Il est également bien pourvu en vitamines du groupe B, en acides gras oméga 3 et en divers minéraux – notamment magnésium, fer et zinc, tous indispensa­bles à la joie du système nerveux. À mettre souvent au menu, et à préférer au pain blanc, vite absorbé et vide de micronutri­ments.

 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France