Quand ça grattouille, ça chatouille…
Simple irritation ou mycose ? Si les brûlures et les démangeaisons sont accompagnées de pertes blanches assez épaisses, ça ressemble plutôt à une mycose, causée par un champignon. On s’en débarrasse avec des antifongiques, en ovules (à glisser dans le vagin) ou en crème. Parfois, un traitement par voie orale, pendant 2 à 3 semaines est également nécessaire. En revanche, si ça gratte sans autres symptômes, une crème apaisante type Cicalfate ou une crème au calendula suffit. Ça ne va pas mieux au bout de 3 jours ? On consulte.
Toilette intime, mode d’emploi. Au quotidien, un passage sur la vulve (jamais à l’intérieur !) avec un gel douche ou un savon doux classique, si possible sans parfum, suffit. Si on se douche matin et soir, la deuxième fois, on se contente d’un passage à l’eau claire. Sujette aux infections à répétition ? On peut essayer un nettoyant doux spécial zone intime, au pH basique (autour de 5), à acheter plutôt en (para)pharmacie (Gyn Hydralin, Saforelle, Rogé Cavaillès…). On zappe les lingettes intimes, trop agressives, hors cas de force majeure type bivouac.
J’ai un bouton vraiment mal placé, j’y touche ou pas ? « Mieux vaut éviter et toujours consulter car ça peut être un herpès vaginal ou un condylome (une sorte de verrue), mais difficile de faire le diagnostic soi-même », indique le Dr Dahan Saal. Un poil incarné peut aussi s’infecter facilement dans cette zone si on le triture. Les probiotiques pour la flore vaginale, c’est utile ? Oui, ils sont conseillés après une vaginose (nos pertes sentent fort, presque comme du poisson pourri) ou si on a fréquemment des mycoses. Sous forme de tampons au moment des règles (Florgynal by Saforelle) ou de gélules à introduire directement dans le vagin ( Physioflor d’Iprad ; Physiostim Équilibre vaginal…). En revanche, si tout va bien, on s’en passe.