5 TUYAUX POUR MIEUX CHOISIR mes v ns
On adopte les conseils avisés de Catherine Gerbod pour acheter les bonnes bouteilles et les déguster comme il faut.
1. Je me méfie des termes racoleurs. « Vieilli en fûts de chêne » inscrit en énorme ? Prudence ! Ce n’est pas un critère de qualité. Pas plus que « grand vin », « vieilles vignes » ou « mis en bouteille à la propriété ». Même circonspection avec les étiquettes ; en revanche, la présence d’une collerette en carton sur le col est le signe que le vin a été testé et apprécié par des connaisseurs.
2. Je repère un bon caviste. On redoute d’y laisser un bras mais, au contraire, avec un budget limité, on a plus de chance de faire bonne pioche. Car les cavistes indépendants proposent de petites appellations et des vins d’artisans vignerons accessibles, impossibles à dénicher au supermarché.
3. Je ne confonds pas vin bio, nature et naturel. Dans les trois cas, les vignes sont entretenues sans pesticides et on cherche à limiter l’usage du soufre (antioxydant qui, à forte dose, provoque des maux de tête). Le vin nature en est exempt ; le vin naturel en comporte une dose très limitée, mais le vin bio ne signifie pas sans sulfite. Seuls les vins bio possèdent des labels (AB, Eurofeuille, Demeter, Nature & Progrès…).
4. Je reste fidèle aux accords qui marchent. Huîtres + muscadet, fruits de mer + blanc sec, volailles + vin blanc ample et gras, boeuf ou canard + rouge tannique, dessert aux agrumes + vin moelleux ou liquoreux, dessert au chocolat + vin doux naturel. Avec le fromage, le réflexe vin rouge n’est pas toujours juste, la fraîcheur des blancs s’accommodant mieux avec les arômes gras et lactés.
À LIRE Grâce à ses nombreux schémas, cartes, tableaux et à sa présentation très synthétique, voici un ouvrage qui vulgarise intelligemment la connaissance du vin. Apprendre à reconnaître les cépages, identifier les arômes, cerner ses propres goûts pour mieux déguster et sans se laisser intimider parce qu’on n’est pas oenologue, c’est possible ! Une chouette idée de cadeau.
« Le vin en un coup d’oeil », de Catherine Gerbod et Pierre Herbert, 336 p., 16,95 €, éd. First.