Avantages

PLANÈTE FOOD.

On fond pour ces boulettes de riz garnies en forme de triangle : un snack pas banal et anti-gaspi !

- PAR FLAVIE DEGRAVE

Les onigiris font de belles boulettes

Une tradition japonaise millénaire. C’est le plus populaire des en-cas nippons, qui se déguste à toute heure, chaud ou froid, du bout des doigts. Ce petit triangle qui nous veut du bien est un emblème de la soul food japonaise, qui remplit d’énergie et le corps et l’esprit. Le resto Gili-Gili, à Paris, connaît un grand succès avec cette spécialité. À quoi ressemble-t-elle ? C’est un combo entre le maki (pour sa compositio­n : riz + garniture + algue nori), la boulette (pour le façonnage manuel) et le samosa (pour sa forme triangulai­re).

Un fourre-tout extra. La recette de base, et la plus commune aujourd’hui, c’est le thon-mayo (avec une pointe de sauce soja). Mais toutes les déclinaiso­ns sont possibles… marines (bar-yuzu, saint-jacques-miso, bonite-wasabi, oeufs de saumon…), à la viande ou veggie (patate douce, edamame, betterave, noix ou châtaigne…). L’onigiri est une formidable arme anti-gaspi, pour recycler les restes, qui se décline au fil des saisons, en acceptant toutes les ressources du placard. Pratique et économique !

On se lance ! Du riz rond blanc japonais cuit dans les règles, des paumes de main mouillées… et c’est parti. On creuse un puits dans une boulette, on le garnit, puis on referme avec un peu de riz et on malaxe en formant une base carrée et un toit pointu. On enroule d’une feuille d’algue nori pour pouvoir saisir l’onigiri sans que les doigts ne collent au riz… Un jeu d’enfant ! Tous les détails, schémas et idées recettes sont à retrouver dans Onigiri*( de Gili-Gili,

12,95 €, éd. First), y compris les techniques d’emballage écolo inspirées du furoshiki

(pliage nippon) pour éviter le plastique.

48, rue Notre-Dame-de-Lorette, Paris 9e. gili-gili.fr

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