DÉBROUILLES.

Ras-le-bol de celles qui s’abîment en un rien de temps.

On veut une poêle au poil (qui dure quoi)

On choisit le matériau ad hoc. Sur le podium de la durabilité, l’Inox 18/10 est n° 1. Certes, ça accroche un peu à la cuisson, mais c’est parfait pour saisir une viande par exemple. N° 2 : l’alu, idéal pour les cuissons plus douces. Ok, il n’aime pas les coups mais, même avec quelques rayures, ses qualités de chauffe ne changent pas. N° 3 : l’antiadhérent (Téflon), à condition qu’il y ait au moins deux couches de revêtement (c’est noté sur l’étiquette en principe, sinon on zappe). L’acier tire aussi son épingle du jeu, mais il faut culotter la poêle avant usage.

On la chouchoute. On ne la laisse pas chauffer à vide plus de 1 min (elle risque de se déformer), on l’utilise avec une spatule en bois ou en Nylon, et si elle est antiadhérente, on ne la passe pas sous l’eau froide juste après utilisation (le choc thermique abîme le revêtement). Mieux vaut éviter le lave-vaisselle (surtout si le manche est en bois ou en bakélite) et opter pour un nettoyage doux, sans grattage, ou, si nécessaire, avec une éponge adaptée (Flash Éponge, Spontex, 3 € env. les 2).

On fait gaffe. Grosso modo, une poêle dure 2-3 ans et coûte au minimum 20 € en alu, 45 € en Inox, et 60-70 € avec un revêtement antiadhérent (pour ø 24 cm). Avant d’acheter, on vérifie bien le système de fixation du manche : les rivets résistent mieux mais ne peuvent pas être réparés, les vis brinquebalent vite mais, si elles sont accessibles, elles peuvent être ajustées. Petit plus : certaines poêles sont garanties, c’est toujours rassurant.

Merci à Philippe Gelb, Directeur général de Beka France. beka-cookware.com