DÉVELOPPEMENT PERSONNEL.

Quelle couleur pour le nouveau canapé ? Vacances en Bretagne ou dans le Sud ? Changer de boulot ou pas ? Apprendre à choisir quand on est perpétuellement indécise, c’est possible. Démonstration.

Décider, c’est (pas) gagné

Si certains ont des avis bien arrêtés, pour d’autres, chaque décision est synonyme de prise de tête. Peur de faire le mauvais choix, de regretter, de ne pas satisfaire tout le monde… Quand on n’est pas sûre de soi, donner son dernier mot peut être un vrai défi. Valérie Duez-Ruff, coach et avocate, qui a développé la méthode « Decisiowning »* nous livre des clés pour trancher sans (trop) hésiter.

S’entraîner sur des petites choses. La décision est comme un muscle, elle se travaille ! On s’exerce sur des choses banales du quotidien, sans stress (chinois ou pizza ce soir ? La jupe noire ou la rouge ?), en donnant une réponse illico, sans réfléchir. Multiplier les décisions permet petit à petit de gagner en confiance, puis de s’attaquer sereinement à des choix plus complexes.

Dédramatiser. Face à une décision importante, « une question de vie ou de mort », la première étape consiste à relativiser en repensant à tous les autres choix cruciaux déjà faits, à leurs conséquences et ce que ça nous a appris. Le but : se rendre compte que même les « mauvaises » décisions ont eu des retombées positives, à plus ou moins long terme. C’est la preuve que, même si on se plante, notre vie n’est pas fichue.

Écouter son intuition. Un déménagement, un changement de job ou un achat important (maison ou appart) à faire ? On commence par écrire un récit détaillé, le plus concret possible, du projet, comme s’il avait déjà été réalisé et qu’on le racontait à quelqu’un. En le relisant, comment se sent-on ? Heureuse, épanouie ou, au contraire, stressée, coincée ?

Ces sensations ne mentent pas : pour les décisions vraiment importantes, mieux vaut se fier à son coeur et à ses désirs profonds. * valerieduezruff.com