Oui aux livraisons à domicile, non au bilan carbone désastreux…
Plus de 1,7 million de plis et colis sont livrés en France chaque jour. Un engouement pour l’e-commerce qui coûte cher à l’environnement. Mais heureusement…
… on se mobilise. Dans les villes, 20 % des déplacements et 25 % des émissions de CO2 sont liés au transport routier de marchandises*. Du coup, ça bouge! À Nantes, les véhicules propres peuvent livrer jusqu’à 23 heures, contre 11h30 pour les autres. À Paris, on teste les BIL (bases intelligentes de logistique), des camions de marchandises dotés de mini-véhicules électriques pour éviter les bouchons, et les K-Ryole, des remorques autopropulsées pour transporter jusqu’à 250 kg à vélo sans fatigue (k-ryole.com). À Lyon, la carte « Ma livraison zen » (sur lpa.fr) référence les livreurs écolos.
… on la joue malin. Pour faire baisser le coût du dernier kilomètre : on regroupe au maximum ses achats, au moindre doute sur le produit, on zappe (pour éviter les retours), on vérifie son adresse et son téléphone pour que le livreur nous trouve du premier coup, on oublie les livraisons express et on privilégie autant que possible les points relais. Bon à savoir : sur mypickme.com, des voisins gardent nos colis contre quelques euros, ça dépanne. En zone rurale, on a agrikolis.com, des relais de proximité chez les agriculteurs pour les colis de moins de 30 kg.
… on se serre les coudes. Sur cocolis.fr ou colis-voiturage.fr, des particuliers font une place dans le coffre de leur véhicule pour déposer nos objets sur leur trajet. Futé.
* Source : lemonde.fr