Option 2 Je fais du sur-mesure
J’ai le nez qui coule et/ou il est complètement bouché
➜ Côté médoc. Un spray nasal à base de corticoïdes diminue la congestion (Humex Rhume des Foins, en vente libre; Béconase, Rhinocort, Avamys, etc., sur prescription), 1 pulvérisation par jour, pas plus, et pas trop longtemps pour ne pas irriter la muqueuse nasale. On réserve les vasoconstricteurs par voie orale (Actifed Rhume, Dolirhume…), qui stoppent l’écoulement et décongestionnent, aux cas de force majeure, et on ne les prend jamais plus de 4 à 5 jours, car ils favorisent la rhinite chronique et ont de nombreux effets secondaires. ➜ En version naturelle. On teste Allium Cepa 5CH en homéo si notre nez coule comme une fontaine : 5 granules 3 fois par jour. Un spray nasal homéopathique (type Gencydo) aide aussi à décongestionner.
« 1 goutte d’huile essentielle de niaouli à respirer sur un mouchoir débouche le nez momentanément », suggère Florence Raynaud, pharmacienne et naturopathe. Prudence sur un terrain allergique, un petit test cutané s’impose : 1 goutte dans le pli du coude à laisser au moins 24 heures. Et pas plus de 3 fois par jour. Appliquer une pommade au calendula apaise bien les contours du nez irrités.
J’ai les yeux tout rouges et qui piquent
➜ Côté médoc. On mise sur un collyre à base d’antihistaminiques (Allergodil, Levophta, Allergiflash…) ou de cromoglicate de sodium (Opticron, Cromadoses…), qui apaisent la muqueuse conjonctive irritée. 1 goutte dans chaque oeil, 2 à 4 fois par jour.
➜ En version naturelle.
« Attention aux hydrolats de plantes (bleuet, camomille) si on a un terrain allergique : cela peut parfois aggraver les choses », met en garde le Dr Mercier. On préfère des compresses imbibées d’eau, tiède ou froide selon ce qui soulage le mieux, à laisser poser 5 à 10 minutes. Autre option : un spray apaisant à base d’acides gras et/ou d’acide hyaluronique à vaporiser sur paupières fermées (Zaspray, Sensioptic Spray…).
J’ai la gorge qui gratte et des quintes de toux
➜ Côté médoc. « Les sirops antitussifs ne sont pas recommandés en cas d’allergie. Un antihistaminique par voie orale est plus sûr et plus efficace », prévient le Dr Mercier. Une toux persistante peut suggérer un asthme allergique, qui nécessite un traitement de fond (corticoïdes + bronchodilatateurs inhalés). On en parle avec son généraliste ou son allergologue.
➜ En version naturelle. On boit beaucoup pour s’hydrater, notamment des infusions avec du thym et du miel. Ou on essaye les sirops homéopathiques pour apaiser les quintes (Stodal, Drosétux). ■