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Les idées reçues auxquelles on aime tordre le cou

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La contaminat­ion se fait seulement plusieurs jours après la piqûre. Non, la contaminat­ion se produit dès que la tique infectée régurgite, il n’y a aucune notion de temps qui tienne. Les nymphes ( jeunes tiques) sont moins à même d’être contaminée­s que leurs homologues adultes. Les risques sont exactement les mêmes, ces bestioles sont aussi pourries en sortant du berceau qu’après des années d’hygiène de vie peu recommanda­ble… L’érythème migrant apparaît pour signaler la contaminat­ion. Non, il n’apparaît pas toujours (une fois sur deux environ), ou survient des semaines après la contaminat­ion. Par contre, si il apparaît, vous êtes sûr d’être contaminé. La sérologie va montrer de façon claire la contaminat­ion. Le test effectué sur les humains (Elisa) n’est pas fiable du tout, pour les raisons évoquées dans l’article. Ironie de la chose, le test PCR réservé aux animaux l’est beaucoup plus quant à lui, à tel point que certains malades n’hésitent pas à envoyer leur sang chez un véto en le faisant passer pour celui de leur chien! La santé a ses raisons que le lobby pharmaceut­ique ne connaît pas… On n’est mordu qu’au printemps ou en été. Avec le réchauffem­ent climatique, ce n’est plus vrai. Certes, il y a plus de piqûres à ces périodes là puisqu’il y a davantage de personnes qui sortent se balader en forêt ou dans les parcs, mais les tiques sont quant à elles sur le pied de guerre toute l’année. C’est seulement en forêt que l’on est piqué. C’est principale­ment en forêt certes (à plus de 50% selon les infos recensées par CiTique - https://www.citique.fr/carte/), mais les jardins privés arrivent en seconde position, avec quasiment 30% des piqûres signalées, et 10% pour les prairies.

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