Big Bike Magazine

INTERVIEW

L’INTERVIEW D’HUGO FRIXTALON

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Le riding d’hugo Frixtalon est un savant mélange de vitesse et de style, qu’il distille à volonté sur les manches de coupe du monde et les vidéos. Et comme vous allez le voir dans cette longue interview, le bougre est pas mal aussi en photo…!

La scène DH française domine les débats en coupe du monde depuis quelques saisons, et en plus que de nous servir pilotes deux pilotes constammen­t à la lutte pour la première marche du podium, elle s’offre une nouvelle jeunesse. Alors que l’après Vouilloz, Gracia, Barel a été bien difficile, la France possède désormais toute une génération très prometteus­e. Hugo est sans conteste l’un des pilotes qui incarne l’avenir de la race, mais son potentiel ne le limite pas au riding entre les banderoles. A 20 ans, il fait partie du cercle encore assez fermé de pilotes qui touchent à tout et sont aussi à l’aise face au chrono que devant l’objectif. Avec son style absolument unique, et notamment son aisance naturelle dans les airs, Frixfrix ne manque pas d’attirer l’attention des photograph­es et du reste de la planète MTB. Ses passages en trainings avec Thomas Estaque, son team mate qui engage velu, sont des must sur le circuit de la coupe du monde. Et avec la décontract­ion et l’instinct animal de déconne qui prévaut dans les rangs des pilotes Français, et de sa bande de potes de la Chillzone, le lascar n’a certes pas fini de faire parler de lui, en vidéo comme dans les lignes du classement mondial.

Big Bike : Bizarremen­t, on va commencer par le début… Comment est-ce que tu t’es mis au vélo?

Hugo Frixtalon : Je viens du motocross. Mon père m’a offert une moto pour mes cinq ans je crois, mais j’ai toujours fait du vélo à côté, c’est ce que je faisais le plus souvent au final parce que c’était beaucoup plus pratique. La moto, j’étais obligé d’attendre que mes parents m’amènent sur les circuits le week-end alors que pour le vélo je rentrais de l’école et j’allais me faire des bosses à côté de la maison ! Et puis je passais mes étés aux 2 Alpes avec mes parents et c’est là que j’ai commencé à faire mes premières descentes. Au final j’ai lâché la moto à 13 ans pour me consacrer uniquement au vélo.

B.B : Et tu n’as pas trop hésité à choisir le bike?

H.F : Le fait d’arrêter complèteme­nt la moto a été un peu difficile, mais au final c’était logique et surtout c’était un bon choix. J’ai toujours su au fond de moi qu’un jour je passerai au vélo, même si je ne voulais pas trop me l’avouer. J’avais cette appréhensi­on en moto que je n’ai jamais eu en vélo : je me rappelle avoir toujours eu un peu peur avant d’aller sur un circuit, je ne me sentais pas aussi à l’aise que sur mon vélo. Je ne sais pas comment le définir, mais je n’avais pas le « grain de folie » que j’ai en vélo. J’ai toujours été super prudent, parfois trop même, d’ailleurs mes potes se foutent souvent de moi d’ailleurs parce que je ne sors pas trop de ma zone de confort haha ! Au fil du temps je voyais que mon niveau en vélo était vraiment supérieur à mon niveau en moto et puis je m’amusais plus avec le vélo. Donc j’ai choisi de m’y mettre à fond, ce que je ne regrette vraiment pas aujourd’hui .

B.B : Encore aujourd’hui tu trouves que tu restes trop dans ta zone de confort? Tu penses que tu devrais lâcher un peu plus les freins?

H.F : Oui, je reste encore souvent dans ma zone de confort, mais je pense que ça peut être une qualité comme un défaut. Si tu est trop « fou » ça finit par être un inconvénie­nt à long terme, je parle dans le vélo en tous cas ! Je préfère rouler à mon niveau et maîtriser totalement ce que je fais, ça me permet de limiter les blessures et d’accumuler de la confiance. Je suis comme ça depuis toujours, je ne fais pas ce que je ne sens pas. Du coup j’ai une progressio­n plus lente que certains, mais plus constante et pérenne je pense. Je ne brûle pas les étapes…

B.B : Pourquoi est-ce que tu as choisi la DH ? Vu ton style et ton aisance sur un vélo, tu aurais bien pu te concentrer l’image en freeride par exemple.

H.F : Je ne suis pas très fort en tricks et je pense que si tu fais que de la vidéo, au bout d’un moment c’est ce que les gens veulent voir. Et puis j’aime autant faire de la vidéo que de la race, j’ai besoin de faire les deux, c’est comme ça que je trouve mon équilibre. Ca a toujours été naturel de faire de la race pour moi, j’adore ça même si en Cadets et début Juniors je prenais de bonnes branlées haha ! Il faut aussi se dire que quand tu as 13 ans tu ne te rends pas trop compte de tout cet effet médiatique qui peut se créer autour des vidéos, du coup tu ne te concentres pas trop là dessus au début.

B.B : De mémoire, tu fais tes deux premières coupes du monde Junior en 2017 en pilote privé, à Vallnord et Val di Sole, où tu claques une belle 7ème place… Comment ça s’est passé ensuite, tu as été approché par Commençal 100%?

H.F : Ouais cette année là j’étais en Juniors 2, c’était ma première année de coupe du monde. J’avais aussi roulé à Lourdes mais je n’avais pas passé la qualif ! Cette année là, à Val di Sole, j’ai rencontré Gaëtan (Clary, vidéaste chez Commençal ndlr). On avait un peu la même vision du vélo et on était chauds pour faire un projet ensemble, essayer de faire un truc cool. Un mois après on a sorti notre première vidéo aux Angles, « Art of life » qui était un peu notre première belle vidéo, même si on trouve ça pourri maintenant haha ! Après cette vidéo qui avait plutôt bien marché pour nous à l’époque, Nico (Brizin, media content manager chez Commençal ndlr) m’a contacté pour savoir si j’étais chaud de rouler avec un Commençal pour l’année 2018 et faire quelques vidéos pour la marque. J’ai dit oui tout de suite ! Je me rappelle à ce moment là m’être vraiment posé la question de savoir s’il ne valait pas mieux que je me concentre sur la vidéo et arrêter complèteme­nt la race. Finalement j’ai quand même décidé d’essayer de faire une saison ou deux pour voir... J’ai donc fait la saison 2018 en pilote privé, qui a plus ou moins bien marché, et en 2019 j’ai intégré le team Commençal/100%.

B.B : Si tu n’avais pas trouvé de team rapidement, tu aurais continué à te consacrer à la DH?

H.F : Bonne question ! Il faut savoir que c’était un assez gros pari pour moi au début ! Quand Commençal m’a contacté je venais d’arrêter le BTS commencé deux mois plus tôt, je n’en pouvais plus de rester enfermé dans une

salle de cours et j’avais vraiment envie d’essayer de me consacrer au vélo à fond ! C’était un choix assez difficile parce qu’il n’y avait pas trop de solutions de repli si ça ne marchait pas. Enfin, je pouvais toujours retourner à l’école mais bon, c’était pas trop une solution pour moi. Le plus dur a été de convaincre mes parents que ça allait marcher, parce qu’au début ils ne comprenaie­nt pas trop comment je pouvais vivre du vélo. Mon pote Geoffrey Buisan m’a aidé à ce moment là : il était président du club de vélo aux Angles et m’a proposé de m’occuper de la gestion du club avec le statut de service civique, ce qui me permettait de gagner un peu de ronds tout en continuant à rouler tous les jours. C’était assez chaud parce qu’il fallait que je trouve des sponsors pour financer ma saison de coupe du monde, c’était impossible de le faire tout seul. Heureuseme­nt avec l’aide de quelques entreprise­s que j’ai démarché, et surtout mes parents et mes proches, j’ai réussi à récolter une bonne cagnotte ! Je suis donc parti comme ça, un peu le couteau entre les dents dans le camping-car avec Matteo Iniguez et son père sur toutes les manches de la Coupe du Monde. J’ai fait ma saison et l’année d’après j’ai intégré le team Commençal/100% .

B.B : Tu connaissai­s déjà Thomas et Amaury? Qu’est-ce que ça apporte de se retrouver avec des potes à rouler pour le même sponsor, donc à rouler assez régulièrem­ent ensemble?

H.F : On se connaissai­t un peu avant que je rentre chez Commencal, on se voyait sur les courses mais sans plus. Je passe surtout beaucoup de temps avec Thomas parce qu’on habite pas trop loin. Mais on se retrouve souvent ensemble en Andorre avec Thomas et Amaury et c’est

est fort pour ça, il connaît le bon équilibre entre s’amuser et être sérieux quand il le faut !

B.B : On vous a vu la saison dernière enchaîner les runs à Val di Sole avec Thomas après la coupe du monde, en attendant celle de Lenzerheid­e. En plus d’y shooter un (excellent) segment vidéo, c’est une piste que vous aimez particuliè­rement non?

H.F : En arrivant à Val di Sole il fallait qu’on tourne un segment ensemble assez rapidement, mais on ne savait pas encore où. On avait commencé à Morzine, juste après la coupe du monde aux Gets, mais on n’avait pas eu assez de temps et du coup c’était un peu tombé à l’eau. Pendant la semaine on a trouvé cette piste toute neuve sur le bike park avec Thomas et on s’est dit que c’était là qu’il fallait filmer ! C’était le lundi après la course, on est monté en fin de journée avec Gaëtan sur la piste et en deux heures c’était plié ! Val di Sole c’est vraiment un endroit qu’on adore tous les deux, c’est une piste qui nous correspond bien ! Et puis on n’a que des bon souvenirs là bas : Thomas y a fait son premier podium en coupe du monde en 2018, et moi j’ai passé ma première qualif en Elite !

d’affilée, puis la quatrième et la cinquième tu as l’impression de rouler aussi vite et pourtant t’es 40 places derrière. A ce moment là c’est vraiment dur de comprendre ce que tu faisais de bien et que tu ne fais plus apparemmen­t. Depuis l’année dernière on essaie de se construire une « méthode », pour réunir tous les facteurs indispensa­bles à la réussite d’une course, que ce soit physiqueme­nt, mentalemen­t ou techniquem­ent.

B.B : Côté mise au point du vélo, il y a des trucs sur lesquels tu es hyper pointilleu­x ou tu t’en fous un peu? H.F : Je suis pointilleu­x sur certains points, je crois même qu’on peut dire que je suis un peu maniaque. Je n’aime pas quand mon vélo est sale ou qu’il y a des détails pas soignés, par exemple qu’il manque un bouchon de valve, un petit truc à la con comme ça ! Ca peut paraître débile mais j’aime bien quand tout est parfait, je suis souvent un peu trop exigeant envers moi même ou les autres. Même chez moi je passe du temps à bichonner mes vélos ! Par contre non, je ne m’acharne pas des masses sur les réglages, j’arrive à m’adapter assez rapidement. Je fais ce qu’il faut faire on va dire !

B.B : Tu es content de tes résultats la saison dernière ou tu avais d’autres attentes?

H.F : Je suis plutôt satisfait, mis à part les deux qualifs manquées à Fort William et Leogang. Mon objectif de la saison était d’être régulièrem­ent dans les 15 et de faire quelques top 10, j’ai plutôt été dans le top 25 et quand je roulais bien j’étais dans les 15. Du coup j’étais souvent à 10 places derrière l’objectif que je m’étais fixé mais je reste tout de même satisfait ! J’étais aussi pas mal occupé toute l’année avec Gaëtan, pour faire le film qui a super bien marché d’ailleurs, et ça c’est aussi un bon objectif atteint !

B.B : C’était pour Our own way? Ca reste ton meilleur souvenir vidéo jusqu’ici?

H.F : Ouais c’est vraiment un bon projet, réalisé entre potes et à la cool ! On a eu cette idée de film en début d’année 2019 avec Gaëtan, mais on ne savait pas vraiment ce qu’on voulait faire, à part qu’on avait envie de mélanger toutes les discipline­s. Du coup on a pris six mois pour immortalis­er le plus de moments possibles de notre vie avec tous nos potes, et l’idée s’est concrétisé­e toute seule au fur et a mesure. On a adapté l’idée du film en fonction de ce qui se passait aussi. Par exemple pour le segment dirt avec Paul, je rentrais du Canada où j’avais filmé ma part pour le Furious avec Leon et JB, et où je m’étais fait une acromio à l’épaule. Je suis rentré chez moi pas bien en forme et deux jours après on est parti filmer à la Poma avec Paul, qui s’est démonté en cork 7 au bout de deux heures haha! Au final on était juste deux éclopés qui essayaient de faire du vélo… Mais bon ça va, on a quand même réussi à sortir un truc ! En tout cas si c’était à refaire on filmerait la majorité des parts pendant l’hiver parce que parfois l’emploi du temps était un peu chargé, on filmait entre les courses à l’arrache. Mais bon, c’est ce qui rend le truc cool aussi !

11/07/1999 à Senlis Perpignan

1 m 80

65 kg

Vélo, moto, shape, ski Commencal Suprême DH ou Meta 29, je ne sais pas. Mais si je dois choisir un seul vélo pour le reste de ma vie, Meta 29 direct !

8 Miles - Revel in the Chaos - Les étoiles vagabondes En ce moment : Sneazzy, Étincelle - Drake, Gyalcheste­r Eminem, The Ringer

Ryan Villopoto, Candide Thovex , Brandon Semenuk

Commencal - 100% - Fox - TRP - Maxxis - E-thirteen - Fizik - Race Face - HT - ODI

B.B : Commençal est une marque super prolifique en termes d’images, qui te permet de bosser avec des mecs vraiment doués en photo ou vidéo (JB Liautard, Gaëtan Clary, Léon Perrin pour ne pas les nommer), c’est important pour toi de faire de l’image également et pas que de la race?

H.F : Ouais c’est sur qu’on a un des meilleurs media crew du monde, que ce soit JB, Léon ou Gaëtan, c’est vraiment cool de bosser avec des gars comme ça ! Je pense qu’on a tous là même vison du vélo et ça c’est important pour que ça marche. Pour moi c’est primordial de pouvoir faire les deux, c’est comme ça que je me retrouve ! Et puis même au niveau des sponsors c’est bien de jouer dans les deux camps, ça diminue un peu la pression que tu te mets. Si tu fais des mauvais résultats les vidéos peuvent te sauver un peu, et inversemen­t.

B.B : Parle nous un peu de la Chillzone tiens, c’est un joyeux bordel ce crew non? Vous avez quelques projets en stock ou vous attendez une nouvelle voiture à torturer? H.F : Aaaaaaah, la Chillzone ! C’est avant tout un bon groupe de potes assez soudé ! On a vécu pas mal de choses et d’émotions tous ensemble, que ce soit dans le bike ou ailleurs. Quand on est tous réunis ensemble on peut passer des heures à refaire le monde et à dire de la merde haha ! Cette année au ROC on a failli se faire virer de la table au resto juste parce que on rigolait trop… C’est nul comme anecdote, mais ça montre parfaiteme­nt l’ambiance. Quand on a tourné la vidéo Chillzone chez Thomas, c’était tellement ouf, la meilleure semaine de ma vie ! Alors des idées pour un nouvel edit on n’en manque pas, et racheter une 306 c’est pas trop le problème non plus, je crois plutôt qu’on attend l’idée du siècle ! Elle va arriver ! Peut être que notre plus gros problème c’est de réussir à réunir tout le monde parce que y’en a UN c’est un ministre dans l’histoire ! Je ne cite personne !

B.B : Est-ce que tu aimerais te diriger vers ce que fait un mec comme Fairclough par exemple, soit rider en coupe du monde à très bon niveau mais forcément sacrifier un peu les résultats en gardant du temps pour shooter et rouler sur d’autres events comme la Rampage?

H.F : Je ne pense pas avoir la même force mentale qu’amaury ou Loic. Ce sont des machines, quand ils sont au départ il se passe un truc dans leur tête qui ne se passe pas dans la mienne haha. Ils ont cette rage de gagner que peu d’entre nous ont je pense. De mon côté, oui, je dirais que mon objectif à long terme est de trouver un très bon équilibre entre race et vidéo. Faire partie des gars qui sont régulièrem­ent dans le top 10 et en même temps de continuer à sortir deux ou trois projets vidéo par an, ou même un film ! Ça demande une grosse organisati­on et surtout beaucoup de passion, mais je pense me rapprocher de plus en plus de cet équilibre même si ma vie sociale prend un peu un coup du coup.

B.B : Et la Rampage ou les Fest Series, c’est des events auxquels tu aimerais aller?

H.F : Ouais grave, mais ça me fait un peu peur en même temps, du coup je me fais discret ! Certains Fest me font plus envie que d’autres, je pense que le Loose et le

Darkfest je me chierais dessus ! Celui qui me donne vraiment envie c’est celui en Oregon chez Kyle Jameson, le Black Sage. La Rampage m’attire beaucoup aussi, c’est un peu un rêve pour moi ! Mais c’est vraiment chaud d’y accéder si tu ne fais pas de tricks, je ne pense pas que j’y aurais ma place. Quoi qu’il en soit j’aimerais bien aller sur le spot pour savoir comment c’est vraiment, si ça trouve, une fois là bas je flipperai trop !

B.B : Cette saison s’annonce assez compliquée, quelles sont les manches de coupe du monde du monde que tu vas le plus regretter si tout est annulé au final? La piste de Lousã avait l’air vraiment cool non?

H.F : La piste de Lousã était complèteme­nt folle, on a eu la chance de la rouler parce qu’on était au Portugal à ce moment là et ils avaient ouvert la piste au public le week-end avant la coupe du monde. Franchemen­t je pense que c’est la meilleure piste que j’ai roulé en World Cup ! Maribor c’est vraiment fou aussi, j’espère qu’ils vont pouvoir la reporter. Mais si je devais en choisir cinq, je dirait Lousã, Maribor, Vallnord, Val di Sole et Les Gets.

B.B : Du coup tu occupes tes journées comment ? C’est pas un peu compliqué de garder la motivation alors que tu ne sais pas du tout quand la saison va commencer (si elle commence…)?

H.F : Je suis chez Thomas au fin fond de l’ariège, du coup ça va on ne vit pas le confinemen­t trop mal ! On peut quand même sortir et aller dans la montagne, on shape vraiment tous les jours ou on va repérer des spots pour faire de nouvelles pistes ! Je pense qu’on va pondre un Bike Park avant la fin du confinemen­t haha ! Et sinon un peu de muscu et de cardio pour s’entretenir, mais oui c’est assez dur de rester motivé sur l’entraîneme­nt quand tu ne sais pas trop où tu vas.

B.B : Disons que les cinq manches de la coupe du monde qui n’ont pas été annulées ont bel et bien lieu, quel est ton pronostic pour le podium hommes et femmes au général ?

H.F : Chez les hommes je dirais bien sûr Amaury et Loïc, je pense que Laurie Greenland va être chaud aussi cette année ! Et après il y a tellement de pilotes qui peuvent faire un podium au général : Loris Vergier, Greg Minnaar, Troy Brosnan, Danny hart ... Chez les filles je dirais Myriam Nicole, Marine Cabirou, Veronica Widmann, Rachel Atherton et sans oublier Tahnee Seagrave, qui va revenir plus forte que jamais !

B.B : Si tu trompes, tu as forcément un gage : tu préfères payer des bières à la rédaction de Big Bike (ça peut coûter affreuseme­nt cher), rouler une pelle à Nico Brizin avec sa grosse barbe au Roc, ou faire toutes les coupes de france de XC avec les jambes impeccable­ment rasées ? H.F : Rouler une pelle à Nico !! Hahaha, non, payer des bières me paraît la meilleure des solutions ! (Ok merci, on prend note!).

À part ces trois éventualit­és détestable­s, qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour 2020 ?

H.F : Qu’il y ait des courses !!!!!!! Je sais pas trop après ! Comme d’hab, rider avec mes potes, voyager, pas trop me blesser et profiter à fond !

B.B : Ton premier podium en coupe du monde c’est…?

H.F : Dans pas longtemps promis !

B.B : Ton confinemen­t se passe comment ?

H.F : Je m’entraîne comme un ouf dans la salle de gym improvisée! ;)

B.B : Cette saison, quel est ton standard de roues ?

H.F : 29’’ avant/arrière ! Mais hâte d’essayer le mulet.

B.B : Tu changerais de team pour ?

H.F : 1 million !

B.B : Thomas, Amaury et Loïc sont sur une barque qui coule, tu ne peux en sauver qu’un…

H.F : On laisse couler les deux premiers de la WC, comme ça on a les deux maillots ! Et on peut acheter deux 306 !

 ??  ?? Shooting de nuit à Mours sur une bosse shapée sur mesure pour l’occasion et le bonhomme, facile en table one foot ultra stylé.
Shooting de nuit à Mours sur une bosse shapée sur mesure pour l’occasion et le bonhomme, facile en table one foot ultra stylé.
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 ??  ?? On ne veut pas savoir ce qui se trame sur ce petit écran...
On ne veut pas savoir ce qui se trame sur ce petit écran...
 ??  ?? En mode race ou shooting, Frixfrix met du style dans le moindre mouvement. Qu’on soit photograph­e ou spectateur, on apprécie !
En mode race ou shooting, Frixfrix met du style dans le moindre mouvement. Qu’on soit photograph­e ou spectateur, on apprécie !
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 ??  ?? Après son premier passage au Coast Gravity Park en Septembre dernier, lors du shooting pour le nouveau Furious, Frix avait sûrement récolté assez d’air Miles pour rentrer en France gratos !
Après son premier passage au Coast Gravity Park en Septembre dernier, lors du shooting pour le nouveau Furious, Frix avait sûrement récolté assez d’air Miles pour rentrer en France gratos !
 ??  ?? Tout juste débarqué en Elite la saison dernière, le pilote Commençal 100% a encore des choses à apprendre mais l’avenir est prometteur.
Tout juste débarqué en Elite la saison dernière, le pilote Commençal 100% a encore des choses à apprendre mais l’avenir est prometteur.
 ??  ?? Passage à La Poma lors du shooting du film de Gaëtan Clary : Our Own Way.
Passage à La Poma lors du shooting du film de Gaëtan Clary : Our Own Way.
 ??  ?? Sans la poussière de Vallnord, une piste que le pilote Commençal 100% affectionn­e toute particuliè­rement.
Sans la poussière de Vallnord, une piste que le pilote Commençal 100% affectionn­e toute particuliè­rement.
 ??  ?? C’est ce qu’on appelle une bonne bande de champions, dans tous les sens du terme !
© Nico Brizin
C’est ce qu’on appelle une bonne bande de champions, dans tous les sens du terme ! © Nico Brizin

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