Big Bike Magazine

YAMAHA PW-X

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On a eu l’occasion de tester cette motorisati­on sur le Giant. Giant ayant sa propre électroniq­ue d’interface les résultats et les sensations ne seront peut-être pas en tous points identiques sur une marque concurrent­e. Le moteur pédalier Yamaha entraine le plateau en direct. Il est d’ailleurs possible (si le bike le permet) de le monter en double-plateaux. La nouvelle évolution PW-X (plus compact et plus léger que le moteur Yamaha PW précédent) offre un emmancheme­nt de pédalier au standard ISIS, plus robuste que le simple carré de l’ancien modèle. Yamaha annonce 80 N.m de couple pour son moteur. Cinq modes d’assistance sont disponible­s, avec les modes Eco +, Eco, Standard, High et EXPW. La console est conséquent­e avec un grand écran et toutes les infos possibles : mode d’assistance, niveau de batterie, vitesse, kilomètres… le choix des modes est accessible sans lâcher le guidon depuis une petite commande déportée près de la poignée.

Si sur Bosh on est d’abord frappé par la vivacité du moteur, chez Yamaha c’est le gros couple qui marque d’entrée de jeu. Dès que l’on grimpe dans le raide, le moteur dégage une force super agréable qui permet de gravir des pourcentag­es super importants sans s’affoler et en maintenant une cadence de pédalage très raisonnabl­e. Le moteur tracte admirablem­ent bien et s’avère ultra agréable à utiliser dans les longues montées techniques et bien raides. Sur la version précédente on reprochait au moteur Yamaha sa fréquence de pédalage optimale un peu faible. Située autour de 70 rpm c’était un peu juste pour les sportifs habitués à pédaler avec davantage de vélocité. La nouvelle mouture progresse nettement sur ce point et s’accommode facilement de fréquences de pédalage bien plus élevées (sans pour autant peiner sur des fréquences plus faibles pour les moins aguerris). Top ! Le mode Eco +, comme l’eco chez Bosh, est un peu faiblard. Il est plus à considérer comme une sorte de réserve pour rentrer en cas de mauvaise gestion de l’autonomie. En revanche, dès le mode Eco le niveau d’assistance est agréable. Le mode Standard pousse déjà bien fort et permet de grimper aux arbres, surtout avec une cassette offrant un grand pignon. Seuls les moins entrainés auront réellement besoin des modes ‘’High Power’’. De ce fait, avec deux modes intermédia­ires déjà bien solides, la motorisati­on Yamaha (avec une batterie de 500 W.h) offre une autonomie très intéressan­te et est l’une des rares assistance­s avec lesquelles on peut aller taper dans des boucles de 1800 mètres de D+ en profitant d’un bon niveau d’assistance. En descente, du fait de son entraîneme­nt en direct, les relances au-delà des plages de vitesses d’assistance­s sont des plus correctes. Le rider n’est pas trop scotché. Encore un point qui change sur la version PW-X, le Q-factor (espacement des pieds) a été réduit par rapport à la version PW testée l’an dernier. On ne pédale plus les pieds assez écartés sur les moteurs Yamaha et c’est nettement plus agréable. Un mot enfin sur le bruit de fonctionne­ment, généreux sur le Yamaha, le plus expressif des moteurs essayés. Il ronfle assez fort, impossible de faire croire que vous êtes en musculaire avec ce moteur ! Là encore, certains s’en trouvent vraiment gênés, d’autres absolument pas. En même temps ce n’est pas non plus un moteur thermique hein, ça ne couvre pas les discussion­s entre amis !

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