LA PRATIQUE DE L’E-BIKE ET SES SPÉCIFICITÉS
Après plusieurs années passées à tester des E-bikes, et ayant pu constater les progrès accomplis par ces derniers au fur et à mesure des saisons, nous sommes aujourd’hui emballés par ces machines. Ce sont des engins très ludiques que l’on peut utiliser de manières très différentes. Pour certains, ce sera à fond pour des after work rapides ou lors de pauses déjeuners, sans que la plage horaire imposée interdise d’aller chercher d’aller chercher un dénivelé important (et donc de se faire plaisir plus longtemps en descente). D’autres préfèreront les sorties de longue haleine en mode Eco : ils peuvent envisager jusqu’à 1800 m de D+ (voire davantage avec quelques rares exceptions) en rentrant moins fatigués qu’en vélo musculaire et ainsi être capables de remettre ça dès le lendemain. Enfin, bien sûr, ces machines sont vraiment géniales pour ceux qui ne peuvent pas (plus) faire de VTT car c’est trop exigeant physiquement. Avec un E-bike tout redevient accessible. Le comportement dynamique de ces vélos en descente est devenu très bon, voire excellent pour certains, nous permettant même de descendre sensiblement à la même vitesse qu’avec les bons enduros du marché. Vous retrouverez dans ce test la majeure partie des marques de motorisation du marché (Bosh, Yamaha, Shimano, Brose, Rocky-mountain, Specialized) et différents types de vélos, All-mountain, enduro et freeride. De quoi vous faire une idée de ce qui vous conviendrait le mieux. Notez qu’il peut y avoir des écarts importants en montée entre deux vélos différents équipés du même package moteur/batterie, et donc plus encore quand les motorisations sont différentes. Pour se tirer la bourre en bosse, le mieux est donc de jouer à armes strictement égales… Un mot d’ailleurs sur l’autonomie, impossible à chiffrer précisément. Le problème sur ce point, c’est qu’il y a deux moteurs, un électrique et un humain. A mode de fonctionnement égal, le pilote le plus rapide (le plus gros moteur humain en somme), bénéficiera d’une meilleure autonomie puisqu’il tirera moins longtemps sur la batterie pour faire le même nombre de kilomètres. Comprenez par là qu’il vaut mieux faire 20 kilomètres en une heure qu’en une heure et demie ! Bien évidement, le dénivelé est l’autre gros facteur à prendre en compte. Faire 100 kilomètres de plat est envisageable, mais impossible si vous comptez faire 5000 mètres de dénivelé. Donc ici, quand on parle de bonne autonomie, c’est dans les conditions de notre test et encore, cela reste difficile à quantifier précisément.