Sur les traces des vautours

Du centre de Rémuzat, remonter la D61 sur un peu moins de 3 km. Ça permet de faire tourner les jambes. Après il va falloir grimper longuement, 600 m de dénivelé pour 6 km, en restant fidèle au balisage VTT n°4. La patience est de mise pour rejoindre la Montagne des Gravières, dominant les environs. Au col d’enclus (1081 m), la pause est salvatrice. En profiter car les choses sérieuses vont rapidement débuter. Admirer les nombreux vautours qui planent dans le ciel et essayer de déterminer quelles espèces on observe (il y en a 4 différentes !). Maintenant, go. On bascule dans la pente et, après le second virage, virer à gauche et filer sur un monotrace au milieu de pins. Ce sentier, minéral, se fait de plus en plus rapide. Une succession d’épingles obligera à effectuer quelques manoeuvres du guidon. Rejoindre l’arête calcaire de la montagne via un passage relativement exposé (passage à pied plus que recommandé) puis prendre de la vitesse, le plaisir dans le pilotage se faisant plus présent. Remonter ensuite une longue piste pour gagner le col de Staton. Là-haut, pause à nouveau méritée à la fois pour profiter du panorama mais aussi pour relâcher la pression sur l’organisme. On se trouve sur une aire mélangeant les influences méditerranéenne et alpine. Emprunter maintenant un chemin assez raide, à travers la prairie et atteindre un sommet. On flirte avec les 1200 m d’altitude ! Suivre le monotrace qui s’enfonce dans les bois (balisage n°4) puis basculer dans la pente. Là, descendre en mode « cerveau débranché » à Mach 2 minimum. C’est grisant tellement c’est bon. En arrivant sur Verclause, remonter à droite, sur voie goudronée puis emprunter des sentiers à flanc de colline. Rejoindre un carrefour de pistes, passé à l’aller, et descendre vers un vallon. S’engager sur le « sentier Emile », au coeur des gorges du Rif. En prenant de la vitesse sur ce chemin, il faudra néanmoins rester vigilant et ainsi éviter les surprises (racines, petits rochers …). Plus qu’à rejoindre enfin Rémuzat, tout en douceur, et s’attarder à la Maison des Vautours pour un complément d’information sur ces rapaces charognards.