Les barres de Cuers

Du centre du village, il va falloir grimper longuement. Soyez patient, la montée est longue et se mérite. Tout d’abord, il faut se rendre au col de la Bigue. La route est interdite aux vélos, son trafic est important, il faut emprunter une série de pistes qui grimpent tranquillement et préparent à la seconde partie de l’ascension. Du col, suivre une piste très chaotique et raide par endroits qui grimpe dans les bois. Une fois sur le dos de la colline, sur son versant nord, revenir plein sud par un chemin bien rocailleux jusqu’au pilon Saint-clément. De là, à 700 m d’altitude la vue est incroyable : les Alpes d’un côté, la mer de l’autre. La suite du parcours est très logique : on ne quitte plus les crêtes et le GR jusqu’au pas de Trubis. Le cheminement est assez long et bien fatiguant. La crête est technique, rocheuse, les descentes demandent de la vigilance, les montées bien corsées sur des sentiers étroits, à louvoyer entre buissons et rochers. De temps il faut descendre du vélo pour le pousser. Et de temps en temps, les trous dans la végétation offrent des vues magnifiques sur la région. Après ce sentier tout en crête, vient la descente du pas de Trubis. Là aussi, le cheminement est simple à suivre, c’est encore toujours les balises du GR. Le départ est bien relevé, les premières épingles dans les rochers donnent le ton. Si vous ne savez pas tourner sur l’avant, il faudra faire plus d’effort pour tourner sans poser le pied ! Plus bas, le sentier est plus joueur, ça file, surtout dans le goulet où l’on peut facilement jouer avec les bords. La fin du sentier dans les restanques d’oliviers est magnifique. Gare à la suite si vous n’avez pas économisé votre énergie. Une fois la route rejointe, il faut grimper à gauche. C’est assez rare de trouver aussi raide et sur aussi long… 260 m de de dénivelé sur moins de 2 km, le ton est donné ! Au Pérussier, le col, une pause est bien méritée. De là, il faut encore grimper à droite dans les bois, jusqu’à Suque pour trouver une spéciale magnifique, roulante, dans les bois. À proximité du Valcros, une dernière ascension en face et c’est la dernière descente sur Cuers : bien rapide, caillouteuse parfois, elle offre un véritable finish enduro à cet itinéraire.