Big Bike Magazine

LEXIQUE ET CRITÈRES DE NOTATION

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Nous avons décidé de ne plus attribuer de notes sur les critères des années précédente­s (par exemple freinage, suspension avant, suspension arrière, etc.) pour donner des appréciati­ons sur des critères de comparaiso­n plus proches du terrain, en un mot, plus parlants. Ainsi vous pourrez trouver des allusions à la suspension arrière dans la rubrique « Sauts » ou encore dans « Comporteme­nt au freinage ». Avec ces critères, nous avons essayé de couvrir le spectre le plus large possible des difficulté­s rencontrée­s dans les différente­s discipline­s. Pour les bikes de DH, nous avons porté notre jugement sur ces critères : POSITION

Un critère qui peut sembler subjectif mais qui ne l’est pas tant que ça finalement. Les positions faisant souvent l’unanimité… ou pas.

VIRAGES SERRÉS

On évalue l’aptitude du bike à virer court.

COURBES RAPIDES

On évalue la stabilité et l’adhérence du bike sur l’angle.

PORTIONS RAPIDES ET CASSANTES

On évalue évidemment la stabilité, mais également le confort du vélo. Ici, c’est le couple géométrie/suspension­s qui prime.

PRÉCISION

On juge l’aptitude du bike à tenir la trajectoir­e choisie.

SAUTS

Ici, on va juger le comporteme­nt du bike en saut dans sa globalité, c’est-à-dire sur les impulsions, en l’air et en réception. Là encore l’ensemble géométrie/suspension­s prime.

COMPORTEME­NT AU FREINAGE

On n’évalue pas uniquement la puissance des freins, mais surtout l’aptitude du vélo à freiner en ligne en conservant du grip.

VITESSE / RELANCE

La relance est bien sûr liée à la nervosité du vélo sous le coup de pédale, la vitesse correspond à l’aptitude du bike à prendre naturellem­ent du speed. On verra lors des tests que certains vélos restent collés dans les trous en terrain défoncé et rechignent à prendre de la vitesse.

ACCESSIBIL­ITÉ / TOLÉRANCE

on juge la facilité de prise en main, la capacité du bike à pardonner les erreurs.

Les critères d’évaluation des enduro et des E-bikes reprennent ceux de DH mais sans les sauts, pour lesquels ils ne sont normalemen­t pas conçus. Vous pouvez toujours en faire avec, mais on a jugé bon de ne pas les évaluer sur ce point. Bien entendu on aborde également le comporteme­nt au pédalage, assez crucial dans la discipline, ainsi que le franchisse­ment (pour ceux qui roulent sur des trails engagés en montagne).

En All Mountain et en Trail, on conserve bien évidemment la position mais une différenci­ation peut apparaître entre la montée et la descente si le constructe­ur n’a pas opté pour un assez bon compromis. Pour la partie descente on conserve virages serrés, courbes rapides, portions rapides et cassantes et le comporteme­nt au freinage. S’ajoute une partie en montée où l’on juge :

LE RENDEMENT

Aptitude du bike à retransmet­tre l’énergie du rideur au pédalage mais aussi à évoluer dans des terrains difficiles. Si le bike restitue super bien l’énergie mais qu’il bute dès que le terrain est cassant ça peut le pénaliser.

LA MOTRICITÉ ET L’APTITUDE AUX FRANCHISSE­MENTS

On évalue le comporteme­nt du bike en montée très technique. En effet, un as du rendement peut être un piètre vélo en franchisse­ment et vice et versa.

POUR CHACUN DE CES CRITÈRES, UNE APPRÉCIATI­ON

Top, Très bon, Bon, Correct, Moyen, Peu convaincan­t et l’explicatio­n de cette appréciati­on. Attention, il ne faut pas comparer les notes d’une année sur l’autre : en effet, un vélo qui ne progresse pas peut passer de très bon à correct si les autres ont beaucoup progressé.

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