Big Bike Magazine

ENDURO À LA VILLE

TROIS SPOTS À 30 MINUTES DE GRENOBLE

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LA « CAPITALE DES ALPES » A LE PRIVILÈGE D’ÊTRE ENTOURÉE DE TROIS MASSIFS QUI SE REJOIGNENT EN UN PETIT COUP DE VOITURE, DE VÉLO QUAND ON A LA CAISSE, OU DE BUS, CE QUI EST ENCORE LA MEILLEURE DES SOLUTIONS PUISQUE CES DERNIERS SONT ÉQUIPÉS DE PORTE VÉLOS BIEN PRATIQUES. ENTRE BELLEDONNE, LA CHARTREUSE ET LE VERCORS, LES POSSIBILIT­ÉS NE MANQUENT PAS POUR SE GAVER DE RUNS ENDURO, D’AUTANT PLUS QUE LES INITIATIVE­S PERSO ET ASSOCIATIV­ES FLEURISSEN­T COMME LES PINTES DE BIÈRES EN TERRASSE UN SOIR DE DÉCONFINEM­ENT. EN MASSE…

On file du côté de Belledonne, au parking des Seiglières, dans la montée qui mène à la station de Chamrousse. Pilote EWS l’été, Baptiste Gaillot a pris sa pelle et sa pioche à deux mains et a sorti de terre une dizaine de pistes dans le secteur. Très variées dans leur tracé et leur configurat­ion (de la pente, du technique, du sinueux…), elles ont néanmoins un point commun : leur aspect naturel avec juste ce qu’il faut de shape pour garder du flow un peu partout. Il y a de la racine, des pierres, de la bonne terre aussi et quelques sauts, bref, c’est du vrai enduro de montagne. Accessible­s à la pédale, ces pistes sont aussi à découvrir via la boîte de shuttles mise sur pied par Baptiste, Bat Shuttle. C’est clairement le spot en vogue depuis l’année dernière, avec un nombre impression­nant de riders qui viennent se régaler tous les week ends. Côté Chartreuse, la Chartreuse MTB Coalition a bien fait bouger les choses côté bike également, dans un coin connu pour les difficulté­s à tracer des pistes pérennes. On est au Sappey en Chartreuse, et là aussi on trouve des pistes ultra naturelles dans les racines et parfois les pierres, qui offrent un shape vraiment judicieux. Attention, n’allez pas croire que vous trouverez des pistes typées bike parks, on est loin du compte. Mais le shape est présent et donne un flow génial aux différents tracés. Ici, les pistes sont répertorié­es et même classées selon leur difficulté : une noire, deux rouges, une bleue et une verte. Comme aux Seiglières, les profils sont très différents, et il faut un bagage technique minimum pour pouvoir profiter des descentes. Les montées sont faciles, assez courtes, et loin de toute route. C’est paisible ! Petite mise en garde : la Chartreuse est une éponge, elle reste humide longtemps après les dernières pluies. Et quand c’est gras, c’est vraiment difficile, voire impossible sur certains tracés, de faire 10 mètres sur le vélo…

Le Vercors recèle certaineme­nt le plus vieux tracé du coin, la descente de St Nizier. Ce village perché à 1000 mètres au-dessus de Grenoble accueillai­t autrefois la DH organisée par Nico Vouilloz, et comme il est accessible facilement et qu’on peut descendre jusqu’à Grenoble à vélo, c’est l’un des coins les plus fréquentés des vététistes de tout poil. Le départ de la descente peut se faire aujourd’hui depuis le sommet du tremplin olympique, vestige des JO de 1968. La trace est neuve, réalisée pour les besoins du Trophée Enduro des Alpes, et part dans de la bonne terre dans le raide. Ensuite, des choix multiples s’offrent à vous, mais cette ligne enduro qui serpente jusqu’à la Tour Sans Venin est superbe, remplie de mouvements de terrains, de choix de trajectoir­es, c’est le pied d’y rouler à plusieurs en se tirant la bourre. A partir de la TSV, le choix des singles est encore plus vaste : il y a de tout, du rapide, du cassant, du plus lent et sinueux… Attentionj car les piétons partagent tous ces chemins/singles. L’arrivée se fait généraleme­nt à Seyssinet, d’où vous pouvez atteindre le centre de Grenoble en 10 minutes environ.

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