Big Bike Magazine

LES 7 LAUX

OUVERTURE : LES WEEK-ENDS DE JUIN, SEPTEMBRE ET OCTOBRE (JUSQU’À LA NEIGE). TOUS LES JOURS EN JUILLET ET AOÛT DE 1350 M À 1985 M

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Comme chaque année, l’asso Les Pieds à Terre a travaillé dur pour offrir aux riders du bassin grenoblois (et aux autres d’ailleurs !) de belles pistes sur un domaine hyper naturel. La neige jouant les prolongati­ons en Belledonne, le haut des pistes n’a pas encore été travaillé à l’heure où nous écrivons ces lignes, mais on ne s’inquiète pas trop, ça va venir…

Avec quasiment 700 mètres de dénivelé négatif à proposer, l’ouverture de deux télésièges (suivant les périodes et malheureus­ement aussi, parfois l’humeur) ainsi qu’une bonne dizaine de pistes, les 7 Laux disposent de tout ce qu’il faut pour être une des stations incontourn­ables dans l’hexagone. Et on ne parle pas du terrain, qui est pour nous l’essence même du MTB : du sous bois, des pierriers, des racines par milliers, des mouvements de terrain au top, de jolis sauts qui servent l’intérêt des pistes et un flow général vraiment excellent. On peut rouler dans du rapide, du très cassant, du raide ou des parties plus smooth, tout est à portée de crampons.

Si les pistes sont majoritair­ement assez élitistes (difficile d’envisager emmener quelqu’un y faire ses premiers tours de roues), on note tout de même une volonté d’offrir des tracés plus roulants, comme en témoigne la piste bleue

Bel’dina. Cette dernière étend ses larges virages bien relevés dans une pente hyper maîtrisée et permet aux novices de prendre confiance tout en laissant la possibilit­é aux plus aguerris d’attaquer à outrance et de se faire bien plaisir. Elle a été bien retravaill­ée cette année, c’est un vrai régal. Malheureus­ement pour les débutants, lorsque le petit télésiège des Bouquetins n’est pas ouvert, le télé des Chamois emmène sur des parties assez difficiles avant d’arriver sur Bel’dina ou la verte Or’angina. La piste bleue tracée depuis le haut (Jasse) n’est pas encore à notre avis au niveau de difficulté où doit être un tracé bleu. Pour les débrouillé­s et les plus énervés, le choix est vaste : la Marron (rouge allant sur le noir) offre un départ un poil technique dans la pente puis un bas tout en flow et en jolis sauts, une vraie petite merveille. L’hard’oisière est elle aussi tracée en sous-bois et offre un flow de malade, avec des sauts, des racines et des mouvements de terrains au top. Côté noires, la Chèvre Shores est un mix de rapide sur le haut et de gros virages dans la pente sur le bas, le tout entrecoupé de bonnes racines et de modules en bois. Incontourn­able. L’enchaîneme­nt Bloody Rock et Bloody Roots vous fait passer d’un bon pierrier dans la pente à un champ de racines de folie, pour une descente vraiment énervée. Cette année, une nouvelle piste a été tracée sous le télésiège des Bouquetins : très aérienne au départ, elle propose notamment un step down, un step up (avec deux kicks au choix) et un joli gap pas difficile. Sa partie basse sert aux moniteurs des 7 Laux pour apprendre les basiques, les virages relevés notamment. Enfin, au bas de la chèvre Shore vous attend un Mini Cross composé de relevés, de tables et d’un beau kick en fin de run. Les 7 Laux, la station incontourn­able en Isère.

LES PISTES INCONTOURN­ABLES

Bloody Rock/bloody Roots Marron

Chèvre Shores Hard’oisière

L’alpe d’huez s’est taillée une place de choix dans le paysage du MTB français et internatio­nal en accueillan­t la mythique Megavalanc­he, LA descente marathon qui envoie des hordes de riders affronter le glacier du Pic Blanc pour franchir la ligne d’arrivée à Allemont, 2600 mètres plus bas. Tout un programme !

Avec de telles possibilit­és en termes de dénivelé, l’alpe d’huez attire forcément les amateurs de grands espaces, de panoramas de folie et de ride au long cours. Dans cet esprit, le domaine est résolument tourné vers l’enduro, avec des pistes plus typées singletrac­ks que voies romaines bardées de tables et de virages relevés. Le côté naturel du terrain est conservé, ce qui a d’ailleurs fait la réputation de l’alpe en tant que station assez difficile d’accès. Il faut de la technique et du physique pour y rouler. Néanmoins les choses évoluent depuis quelques années, via une vraie volonté de rendre les pistes plus accessible­s, notamment pour les plus jeunes ou les moins avertis. La piste Marmotland permet de profiter d’un tracé vraiment joueur, doté de virages relevés ainsi que de petites bosses et tables, afin de s’initier en douceur aux plaisirs du pilotage. Une piste verte a vu le jour pour les kids, elle est taillée dans l’herbe et offre un tracé très sympa, avec notamment des passages secrets et autres surprises du genre. Pour les plus grands, le premier tronçon de la télécabine est la porte d’entrée à une petite dizaine de pistes allant du vert au rouge, où l’on trouve également des passerelle­s pour les sauts. Dès le deuxième tronçon les choses sérieuses peuvent commencer, avec l’accès à Allemont via la piste de la qualificat­ion de la Megavalanc­he. 1500 mètres de D- et une multitude de terrains vous attendent : de la roche, de l’alpage, de la terre et des racines. Excellente nouvelle cette année, une télécabine vous embarque à Allemont et vous remonte en sept minutes jusqu’à l’alpe d’huez. Le pied pour enchaîner les runs ! Enfin, bien sûr, vous pouvez aller vous essayer au tracé de la Mega, depuis le Pic Blanc, à 3330 mètres d’altitude. Ambiance et dépaysemen­t garantis ! En outre, une multitude de hors pistes sont accessible­s depuis les pentes du glacier, de quoi changer d’ambiance dès que vous le voulez. Sans aucun doute, l’alpe d’huez vous offrira une expérience de riding unique.

LES PISTES INCONTOURN­ABLES

La Marmotland La Megavalanc­he

La qualif’ de la Megavalanc­he

La station des 2 Alpes, l’un des berceaux du MTB français, se trouve nichée au coeur de l’oisans et offre l’un des plus gros dénivelés négatifs que l’on puisse trouver en France, soit 2300 mètres jusqu’à Venosc, au terme d’une descente d’anthologie où vous ferez sans aucun doute fumer bras et jambes !

Le bike park s’étend sur quatre secteurs différents (Vallée Blanche, Jandri, Le Diable et Venosc) et déroule des pistes pour la majorité assez lisses, bien shapées avec des virages relevés et des sauts de toutes formes et tailles. Si vous n’êtes pas trop chafouins à l’idée de ne pas rouler en sous bois (il y en a peu), vous devriez trouver de quoi vous amuser ! C’est la même chose une fois la douche prise, avec une multitude de restaurant­s, bars, boîtes et des hordes de groupies brûlantes comme un shot de Jagermeist­er.

C’est sur Vallée Blanche que doivent se diriger les novices, où ils trouveront des pistes bleue, verte et rouge (Pied Moutet, Vallée Blanche et Super Venosc pour l’enduro) carvées dans une pente douce et dotées de gros relevés et d’un super flow. C’est large et accueillan­t, parfait pour débuter ou progresser sans se faire peur. Une piste E-bike y a également poussé, et va être l’objet de soins particulie­rs cette année pour être encore plus accessible. Sur le haut du Jandri, le décor change totalement. On est à 3200 mètres et il y a de la pavasse à gogo, alors attention à rouler fluide pour ne pas percer… C’est de là que part la piste de la Mountain Of Hell, du nom de la fameuse DH marathon emblématiq­ue de la station, qui aura lieu cette année du 2 au 4 juillet. Vous l’avez compris, c’est un peu le secteur dédié à l’enduro. A partir des Crêtes, ne manquez pas la Sapins, qui rentre en sous bois et offre la joie de quelques racines au milieu de cet univers très aseptisé sur ce plan là. Cette année, elle passe en cotation noire et voit tous ses walls entièremen­t refaits. Le secteur Diable est clairement dédié à la DH et regroupe quelques petites merveilles pour les bons pilotes qui aiment la vitesse, le flow et les sauts : la 666 propose une suite de tables, doubles, hips, le tout dans un enchevêtre­ment de virages et sur une piste lisse. Elle est épaulée cette année d’une nouvelle variante, très naturelle, qui joue avec le relief et notamment les rochers présents en nombre. En tout, 400 mètres d’un plaisir tout neuf ! Elle s’enchaîne directemen­t avec ce qui reste l’un des joyaux de la station, la fameuse piste de Venosc. Celle ci est tracée dans la pente, avec des sauts, de belles parties rapides et des gros virages dans l’ardoise, où l’on vous garantit de grands moments lorsque vous vous tirez la bourre entre potes. Vous y trouverez également un wall, un step up/step down ainsi que de jolies lignes freeride tracées par des énervés, qui sont pour certaines vraiment raides. Notez qu’en raison des intempérie­s, une partie de la piste s’est littéralem­ent écroulée à l’inter-saison. Il y aura donc, au choix, une refonte de cette section ou une déviation. Lorsque vous enchaînez la 666 avec Venosc, vous enquillez la bagatelle de 1500 mètres de dénivelé en un seul run. Qui des plaquettes ou des bras fumera en premier ? Beaucoup plus naturelle, bien brute de décoffrage et dotée de sauts engagés, la Fury devrait ravir les amateurs de descente à l’ancienne. C’est la piste a été conçue pour accueillir les pilotes du premier Crankworx Europe et même si elle a été retouchée depuis, on peut vous assurer qu’elle n’est pas beaucoup plus tendre avec les organismes…

Avec l’arrivée de l’e-bike ultimate Challenge les 7 et 8 août, deux parcours VAE voient le jour : le premier, côté noir, part du sommet du Diable et rejoint Cuculet avant de remonter vers la station via des sentiers. Le second, partant aussi du Diable, remonte sur Super Diable avant de redescendr­e à 2600 mètres et de remonter au sommet de la Toura. Il descend ensuite jusqu’à Bellecombe où vous avez deux choix : repartir vers le secteur Diable ou aller directemen­t en terrasse à la station… On vous laisse seuls juges ! Autre nouveauté, la création d’une piste en neige entre 3200 et 2600, ouverte en continu à partir du 19 juin (de 8h30 à 10h/10h30), suivant la dureté de la neige et bien sûr les conditions météo.

Un mot enfin sur les très bonnes infrastruc­tures que propose la station, avec un siège tout automatisé sur la remontée du Diable ou encore une cabine hyper confort depuis Venosc. La plupart des hôtels est bike friendly et en prime vous pouvez coupler ski le matin sur le glacier et MTB l’après midi. Pas mal non ?

LES PISTES INCONTOURN­ABLES

Venosc

666

Pied Moutet Fury Sapins Mountain Of Hell

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