ALL MOUNTAIN
DANS CE PROGRAMME TOUS LES STANDARDS DE ROUES COHABITENT MAIS LES BIKES ÉQUIPÉS EN 29’’ SONT MAINTENANT TRÈS MAJORITAIRES. NOTRE TERRAIN DE TEST EST VOLONTAIREMENT CHOISI POUR SON CÔTÉ TRÈS SÉLECTIF EN MONTÉE COMME EN DESCENTE. NOUS ASSUMONS ET REVENDIQUONS QUE LA PRATIQUE DU ALL-MOUNTAIN SE DOIT D’ÊTRE TECHNIQUE, LES 150 MM DE DÉBATTEMENT ARRIÈRE DOIVENT ÊTRE MIS À CONTRIBUTION. SINON, AUTANT CHOISIR UNE MACHINE AVEC MOINS DE DÉBATTEMENT ET GAGNER EN AGRÉMENT AU PÉDALAGE...
Au programme de notre test donc, de longues montées raides et des descentes techniques mais en boucle, c’est à dire avec un dénivelé positif et négatif équivalent. Bien sûr, le rendement globalement très bon que proposent ces vélos leur ouvre aussi les portes de parcours à plus faible dénivelé et donc aux régions vallonnées, tant qu’ils sont roulés sur des singles techniques. Dans cette catégorie située entre l’enduro et le trail, les vélos lorgnent plus ou moins vers l’une des deux disciplines, les programmes n’étant pas faits de frontières infranchissables. Il faut considérer une base de pratique centrale sans pour autant s’interdire l’exploration des disciplines voisines. Par rapport aux enduros, ces All Mountain doivent être plus performants en montée, en termes de rendement mais aussi de franchissement, où ils doivent permettre de s’affranchir de passages difficiles sans descendre du vélo. Au niveau de l’équipement, la longueur des potences se stabilise autour de 50 mm alors que les guidons continuent de s’élargir, 780 mm devenant quasiment la norme. La tige de selle télescopique est incontournable et la transmission en mono en 1x12 est généralisée. Globalement, sur des boucles techniques, plus le plateau est petit et mieux c’est : cela permet de rouler plus souvent sur la plage la mieux étagée de la cassette. Les testeurs apprécient un plateau 30 dents devant.