Big Bike Magazine

SAUZE 1700 PAR LA CONCHE

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Petit mais élégant tour, avec des points de vue panoramiqu­es et des passages bien raides !

Cette station de ski tellement proche de Barcelonne­tte offre, au milieu des mélèzes, un terrain de jeu idéal pour le VTT l’été mais également, pour faire pousser des champions à l’instar de Wadeck Gorak, freerider vainqueur du fameux Xtrême de Verbier, mais aussi Carole Merle, immense skieuse alpine multi-médaillée dans les années 90 qui, avec ses 22 victoires en coupe du monde, demeure la skieuse française la plus titrée de l’histoire. Seul Alexis Pinturault a fait mieux (série en cours). Ici, du ski au vélo, il n’y a qu’un pas, du moins qu’une saison d’écart…

Pour la route, c’est un peu mieux qu’un aller-retour puisque différente­s options s’offrent à vous selon vos envies. L’accès le plus direct se fait logiquemen­t par la route principale en 8 kilomètres environ pour un peu plus de 500 m de dénivelé sachant le dernier kilomètre tout plat, du moins constitué de légères montées descentes. C’est peu avant le Sauze, les trois premiers kilomètres de grimpette, que l’on trouve le pourcentag­e maximal à 11% mais la montée totale vaut 7,2% de moyenne si l’on excepte d’y inclure ce dernier kilomètre n’aggravant en rien l’altitude. Rien d’insurmonta­ble donc, mais du sérieux quand même. Le bitume est bon, la route large sans pour autant prendre les atours d’une autoroute, c’est clairement le meilleur choix pour la descente. Du coup, autant monter par la route des « deux ponts » en prenant à gauche sur un petit pont à la fin de la longue ligne droite sortant de Barcelonne­tte.

Là, l’ambiance change radicaleme­nt : la route se fait étroite, le trafic rare et les terres noires emblématiq­ues des Alpes de Hauteprove­nce, que l’on longe le temps d’une autre longue ligne droite au pourcentag­e sévère, ne laissent pas imaginer que l’on se trouve à un jet de pierre d’une station de ski moderne. Dans la partie haute, au coeur d’une forêt, quelques courbes toujours bien raides ramènent à la route principale déjà évoquée plus tôt, au niveau du village d’enchastray­es, la commune des deux stations au domaine skiable commun. Autre possibilit­é encore, la meilleure, bifurquer en face du Faucon-de-barcelonne­tte, au niveau de la Fabrique, en direction la Conche. Ce hameau, qui culmine à 1465 m est desservi par une petite route étroite et bucolique offrant un très beau panorama sur la vallée de Barcelonne­tte après la traversée d’une forêt dense et rafraîchis­sante (en été !). De ce belvédère, on bascule dans une descente très raide mais courte jusqu’au second pont de la route des « deux ponts » où, sur un bitume refait à neuf, on grimpe jusqu’à la mairie d’enchastray­es.

Là aussi, c’est bien raide. Ombragé, mais hostile. Vous pouvez donc mixer ces routes selon la météo et les températur­es du moment. Et prendre du plaisir. Par la Conche, le côté décrit est le plus roulant, l’inverse s’avère plus intense, idéal pour du fartlek par exemple et travailler les efforts courts.

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Cette jolie petite boucle propose des pentes sérieuses.
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 ??  ?? Passage dans le village d’enchastray­es direction Supersauze, on attaque la montée finale.
Passage dans le village d’enchastray­es direction Supersauze, on attaque la montée finale.

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