LES VIRAGES
OUBLIE QUE T’AS AUCUNE CHANCE ET FONCE ! (SUR UN MALENTENDU ÇA PEUT MARCHER)
ALLER TOUT DROIT À BLOC C’EST BIEN, MAIS FORT HEUREUSEMENT LES PISTES DE DH NE SONT PLUS CE QU’ELLES ÉTAIENT IL Y A 20 ANS, QUAND IL FALLAIT FAIRE DE LONGS SCHUSS EN PÉDALANT À BLOC AVEC DES PLATEAUX DE 46 DENTS. AUJOURD’HUI, UNE PISTE QUI SE RESPECTE COMPORTE DE NOMBREUX VIRAGES DE TOUS TYPES À NÉGOCIER AU MIEUX CAR C’EST SOUVENT LÀ QUE SE JOUE LA GAGNE.
Même chose en enduro ou en all mountain, qui va chercher des tracés droits ? Non, tout le plaisir vient des courbes, qu’elles soient à plat, sous forme de relevés, en dévers ou en épingle. Faire l’inter à un pote dans un joli virage, franchement ça n’a pas de prix ! Il faut donc apprendre à rouler les courbes au mieux pour décupler encore le plaisir au guidon, en gardant aussi en tête que des virages bien négociés vous mettrons dans de bonnes dispositions pour aborder avec confiance la difficulté suivante. Pas chiens pour un sou et ne désirant que votre bonheur, nous allons aborder tous les différents types de virages en commençant par le degré de difficulté le moins élevé. Après ça, vous ne serez plus les mêmes riders !
« carve ». Les vélos dotés de suspensions à plus petit débattement (voire carrément les hardtails) sont plus techniques à manoeuvrer mais ils constituent un excellent support de perfectionnement pour les riders confirmés. Autre paramètre à choisir pour s’entraîner : le type de sol. Un revêtement de type « gravette » étant le must de la non stabilité, c’est une bonne idée d’en faire son terrain d’entraînement. Dans ce cas de figure, le but pourrait être d’effectuer 5/6 virages les plus serrés possible sans se mettre de tête à queue, en restant dans une position plus en arrière que celle qu’on adopterait sur un gros bike pour compenser l’angle de chasse plus fermé et le fait que l’adhérence de la roue arrière sera assurée en plus grande partie par la flexion de vos jambes.