Big Bike Magazine

LES FILMS DH À VOIR ABSOLUMENT !

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La DH, c’est aussi une scène mise en avant très tôt dans la production vidéo, notamment avec la série Sprung qui sort dès 1998. Alors que le freeride acquiert ses lettres de noblesse via les New World Disorder et autres Kranked, la descente se mêle au dirt, street, dual slalom puis au 4X, au lifestyle aussi, avec les inénarrabl­es fins de soirées de coupe du monde notamment. Concentrés d’influences BMX et moto, ces edits ont clairement participé à construire l’identité de la discipline aux yeux du public. Si vous ne savez pas par lequel commencer, ou qu’il faut vous rafraîchir la mémoire, ce doux dossier devrait vous intéresser. SPRUNG Alex Rankin / Milan Spasic 1998 - 2002 / 5 films

C’est Alex Rankin et Milan Spasic qui allument la première mèche avec Sprung, une série mettant en scène les meilleurs pilotes de la DH internatio­nale comme d’illustres inconnus. Le mix des discipline­s race, avec le dirt et le street, nait en 1998 avec la sortie du premier épisode et va perdurer bien longtemps, notamment lorsque les frères Parkin reprennent le flambeau avec Earthed. Sans fioriture, le premier film est bouclé en un peu plus de 25 minutes, un galop d’essai qui permet d’accoucher de quatre autres production­s. Si vous voulez connaître les débuts mouvementé­s de Steve Peat, Rob Warner, Chris Kovarik, Nico Vouilloz ou Anne Caroline Chausson, tout est là ! Alex Rankin a en outre eu la bonne idée d’uploader tous ses films sur Youtube, ce qui permet un accès illimité a de véritables pépites. C’est l’histoire de la DH, tout simplement : vieux vélos, pilotes de légende, pistes old school, fish eye à gogo et les immanquabl­es sections de grosses boîtes, on ne peut pas faire plus vintage et c’est précisémen­t l’intérêt de la chose. On adore aussi le côté sans filtre des pilotes et de la réalisatio­n, on ne pourrait plus voir ça de nos jours…

BEST OF POP-CORN

Dans une série de cinq films, la tâche de sortir un segment à ne pas manquer s’avère des plus ardues… Néanmoins, et c’est certaineme­nt notre côté chauvin associé à notre irrépressi­ble irrévérenc­e qui parle, notre part favorite est l’eurotrip avec Julien Meunier et Tristan Vienne de 24 Bicycles (Sprung 5). La musique est raccord, les sets de marches ne font pas rire mais les deux lascars oui. Il y a aussi les images de la première Rampage soit dit en passant, ainsi que Granny Love, qui devrait vous laisser un souvenir indélébile.

EARTHED Alex Rankin 2003 - 2007 / 5 films

Alex Rankin récidive et donne suite à Sprung. Le concept est le même, avec une réalisatio­n un peu plus léchée grâce au temps qui passe. Earthed apporte une nouvelle pierre à l’édifice de l’histoire la DH et est, sans conteste, l’une des meilleures séries réalisées sur la discipline. Conçus en collaborat­ion avec Dirt, ces films ont le package complet, notamment côté interviews. Si vous désirez vous construire une culture race DH, il n’y a pas beaucoup mieux.

BEST OF POP-CORN

La part de Sam Hill au Québec dans Earthed 5 : The Law of Fives. L’australien roule des trails raides et ultra techniques, entre racines et rochers, du côté de Mont St Anne. Une grosse démonstrat­ion du King filmée lors de la saison 2007, au cours de laquelle il réussit le doublé coupe du monde et mondiaux.

BETWEEN THE TAPE Clay Porter 2006

Le premier film de Clay Porter documente une partie de la saison 2006, et passe un gap en termes de lifestyle et d’interviews. Teams managers, entraîneur­s et pilotes sont invités à témoigner au milieu d’images de race, avec en fil rouge la multitude de voyages qu’une saison de coupe du monde de DH implique. Clay Porter reste à ce jour le réalisateu­r le plus prolifique dans le temps, on lui doit F1rst, The Tipping Point, Won’t Back Down, Deathgrip ou encore 3 Minute Gaps, mais aussi la série Timeless avec Aaron Gwin.

BEST OF POP-CORN

La coupe du monde de Vigo, sur une belle piste depuis longtemps disparue, avec les passages de Sam Hill, Steve Peat, Nathan Rennie, Cédric Gracia…

WIDE OPEN Fastlines Production­s 2007

Wide Open est le seul film français qui retrace une saison entière de coupe du monde (avec en prime des coupes de France et autres races, comme La Sarra etc). On doit cette petite perle à Thierry Neau, qui a suivi le paddock lors de l’année 2007. La recette est la même que celle des Earthed ou des Focus, et la bande-son est top. À (re)découvrir absolument.

BEST OF POP-CORN

La coupe de France à Oz, avec la victoire de Fabien Pédemanaud (devant Mick Hannah) et la coupe du monde de Champery, sous une pluie diluvienne et sur la piste la plus technique jamais vue jusqu’alors.

FOCUS / RE FOCUS / 3FOCUS Orpheus Production­s 2006 - 2008 / 3 films

Avec l’avènement des vidéos « minute », les droits TV imposés par Red Bull, les coûts de production également, réaliser une série, saison par saison, n’est plus dans l’air du temps. Les Focus sont la dernière série enfantée par la DH, réalisés par les frangins Parkin, avec comme point culminant la très disputée saison 2008, dans 3Focus.

BEST OF POP-CORN

Là, c’est dur ! Le film contient un bon paquet de pépites… On hésite entre la part qui retrace la coupe du monde de Mont St Anne, et celle qui clôt la saison, à Schladming. La première hérite d’une bande-son de The Ponys, la seconde signe la première (et unique) victoire de Sam Blenkinsop en coupe du monde. Allez, on adore aussi le segment dédié à Matti Lehikoinen, alors à l’apogée de son riding.

THE UPRISING Callum Swift 2008

Callum Swift débarque lors de la saison 2008 avec une caméra et beaucoup de bonne volonté, exactement comme un Clay Porter un Nathan Rankin à leur époque. Hébergé chez une multitude de pilotes tout au long de son périple, il sort un film ultra rafraîchis­sant bénéfician­t d’une super BO, où se côtoient stars de la DH et local heroes. Bénéfician­t du soutien de Santa Cruz la saison suivante, il réalise MADE, qui n’est malheureus­ement pas à la hauteur du premier opus.

BEST OF POP-CORN

Le segment des championna­ts du monde à Val di Sole reste l’un des plus marquants de la vidéo, bien mis en scène, avec en prime un inside sympa sur Josh Bryceland alors Junior.

3 MINUTE GAPS Clay Porter 2011

Après Between The Tape et F1rst, Clay Porter revient par la grande porte avec 3 Minute Gaps. Le film suit les pilotes et le paddock deux ans, et pousse l’aspect documentai­re encore plus loin avec un grand nombre d’intervenan­ts, témoignant non seulement sur les courses mais aussi sur les autres pilotes. La musique est ce qu’elle est, mais les images sont de très grande qualité.

BEST OF POP-CORN

La part de Ben Reid à Pila, avec des lignes de folie et du drift dans tous les sens, plus celle de Brendan Fairclough, stylé comme jamais dans les pentes de Morzine. Et, indiscutab­lement, le segment avec Aaron Gwin, encore sur Yeti, qui se met un tir d’anthologie en Californie.

WON’T BACK DOWN 2013 Clay Porter

Le goût très marqué de Clay Porter pour le documentai­re est cristallis­é dans Won’t Back Down, le film qui retrace 20 ans de carrière en coupe du monde pour Steve Peat. Après 17 victoires dans la compétitio­n et huit titres nationaux, le rider de Sheffield attend toujours son premier sacre mondial, et c’est autour des fameux championna­ts du monde de Canberra que tourne le film. On y retrouve aussi de belles images d’archive ainsi que la scène britanniqu­e présente aux débuts de Peaty. Un vrai grand moment de l’histoire de la DH.

BEST OF POP-CORN

Inutile de chercher trop loin, c’est la victoire de Steve Peat sur la piste de Canberra en 2009.

GAMBLE Steel City Media / Creative Concept 2018

Gamble, c’est le dernier petit chef d’oeuvre en date, signé par les Anglais Joe Bowman et Aaron Bartlett. Il met en scène les stars de la DH autour d’une table de poker, avec Alan Ford (Tête de brique, dans Snatch) en voix off pour la narration. Pas de suivi de coupe du monde ici, juste des pilotes sur des pistes incroyable­s (la plupart du temps shapées pour l’occasion) et une réalisatio­n aux petits oignons !

BEST OF POP-CORN

Après beaucoup d’hésitation­s, de concertati­ons, de cris et de larmes, si on ne devait en garder qu’une, ce serait celle de Connor Fearon à Retallack.

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