Big Bike Magazine

FREERIDE IS NOT DEAD

-

Le dossier de ce numéro spécial freeride commence par un état des lieux de la discipline, son évolution et son dynamisme, notamment en France où la scène est des plus actives. On enchaîne avec deux Jams, celle du South West Represent et celle de L’EVO bike park : on vous l’a dit, ça se bouge chez nous pour le freeride façon big air.

Des gros vélos, des gros sauts, de la pente et quelques bons énergumène­s pour s’y jeter, le freeride est une discipline protéiform­e toujours difficile à classer dans le champ d’action bien vaste du mountain bike actuel. En constante évolution depuis ses débuts dans la carrière de Kamloops, le freeride a pris un nouveau virage ces dernières années. Et contrairem­ent à ce que l’on a pu constater jusqu’à présent, la scène française devient l’une des plus dynamiques au monde. LE FREERIDE ET LE FREERIDER

De quoi parle-t-on ? Du point de vue de l’industrie, un Freerider Pro c’est un rider qui ne fait pas forcément de contests, mais qui assure une visibilité à ses sponsors grâce à ses projets, ses videos, ses réseaux, et qui met en avant les produits qu’il roule dans des conditions particuliè­rement extrêmes. Envoyer un 3.6 drop dans le désert n’est pas vraiment donné à tout le monde, c’est beau et ça met le matos a rude épreuve. Voila pour le Freerider reconnu. Et des comme ça, on est d’accord, il n’y en a pas beaucoup. À inverse du ski, où une fois sorti des pistes, si tu n’es pas en collant, on peut te considérer comme un Freerider ; la distinctio­n est beaucoup moins franche en MTB. Est-ce qu’un mec qui fait des crankflips et des T-bog en bike park est un Freerider ? Est-ce qu’un enduriste qui va se mettre des sorties de folie en montagne est un Freerider ? Est-ce qu’un Brage Vestavik ou un Kade Edwards, ultra chaud en coupe du monde de DH, sont des Freeriders ? Autant de questions laissées sans réponse et tant mieux peut-être : le freeride est aussi une affaire de perception, et à ce stade, on peut laisser l’appréciati­on personnell­e de chacun répondre à ces questions. Il y a tellement de facteurs, qui découlent du spot, de la vision du rider (et même du shapeur), de la façon de rouler, du style, du matériel, de la façon de creuser, de la médiatisat­ion, de l’état d’esprit… Vouloir définir la discipline n’est pas une sinécure. Je pense que le freeride découle de la volonté de ne pas rentrer dans une case, faire ce qu’il nous plait avec notre vélo, casser les codes et se faire plaisir. Avec l’avènement de l’enduro et tout ce qui en découle, notamment en matière de matériel, on a vite tendance à catégorise­r les riders roulant en petit casque et en simple T en tant qu’enduristes. Mais un Kilian Bron est pour moi beaucoup plus freeride qu’enduro dans ses projets. Oui on sort de l’archétype jean/ bière/ rock, mais estce que c’est vraiment ça le freeride ? Et pas plutôt aller là ou personne n’a encore roulé, trouver des spots ne nécessitan­t pas un coup de pelle, shooter des stunts et des lieux encore vierges ? Le débat semble sans fin, et on ne sera jamais tous d’accord. Alors partons simplement du principe pour l’article qui suit, que le freeride est tout ce qui ne va pas cocher toutes les cases d’une autre discipline. Et on va se concentrer sur ce qui est tangible, c’est-à-dire les événements et initiative­s qui sont mis en place pour sauter de belles bosses, rider des terrains atypiques ou des spots engagés.

LES SPOTS ET LES PRATIQUES

Il y a une distinctio­n qui me tient à coeur, et qui vient du milieu du freeride lui-même. Les événements ont évolué et les sauts sont devenus plus gros. Les anciens dirters et les freeriders se sont regroupés pour faire ce qu’ils aimaient, à savoir se mettre de bons gros tirs et faire la fête. C’est grosso modo comme ça que le principal mouvement est né : le Fest Series. Mais on s’est vite rendu compte que la dimension originelle du freeride était absente de ces évènements, malgré leur esprit résolument freeride. C’est alors qu’on s’est mis à parler de Big air, et c’est beaucoup plus juste à mon sens, pour deux raisons : rouler une ligne de sauts pas vraiment variés créés à la pelleteuse n’a rien de bien freeride, pour un puriste, aussi gros ces sauts soient-ils. D’autre part, comme on a pu le voir, le freeride est dur à catégorise­r. Un big air, comme son nom l’indique, est un gros saut. Il est donc bien plus sensé de parler de big air pour des événements comme les Fest. On voit désormais beaucoup plus de terrains de sauts, qui tendent vers le big air, que de spots de freeride. D’un côté, c’est quand même plus avenant de se trouver un champ

et y construire des sauts pas trop techniques à la pelleteuse, souvent cool à trickser, plutôt que de creuser des lignes à la main dans des endroits pas possibles, bien souvent perdus au milieu de nulle part ! Il y a 10 ans c’était l’inverse. On débarquait sur des spots en forêt, les lignes ou les stunts étaient un peu plus lents, plus techniques, plus variés aussi. Les passerelle­s étaient légion, inspirées du fameux North Shore de Vancouver. Les shapeurs exploitaie­nt le terrain au mieux, voire même suivaient rigoureuse­ment le terrain pour concevoir et construire les lignes. Ils gagnaient ainsi beaucoup d’heures de pelle et de pioche. Aujourd’hui, même si l’on suit toujours autant que possible le terrain, un coup de godet réduit souvent à néant le talus ou talweg qui auraient pu jadis servir de kick ou de réception. Il n’y a qu’à voir ce que sont devenus les spots Français emblématiq­ues, comme Cheptain à Paris, Irigny à Lyon, Serlin à Grenoble. Pour les spots encore entretenus, les nouvelles lignes sont souvent créées à la pelleteuse, aseptisées même si parfois innovantes. Et elles ont largement pris le pas sur les lignes d’origines qui ont fait la réputation du spot. C’est notamment le cas du Serlin Trail, plus accessible pour un plus large panel de riders et qui offre en même temps de grosses bosses pour les amateurs de jumps. De l’autre côté du spectre, le spot de Cheptain est quant à lui victime d’un vrai massacre : il ne compte plus qu’une ou deux bosses à tricks, alors que c’était l’un des terrains les plus complets et les plus variés de France il y a une petite dizaine d’années. Est-ce que les jeunes sont moins motivés pour entretenir et développer un park ? L’avènement des réseaux sociaux consacre-t-il davantage les tricks au bike contrôle ? L’entretien et la légalisati­on d’un terrain sont-ils plus compliqués aujourd’hui qu’à l’époque ? Partant du constat que tout le monde aime un bon north shore, ces questions - et bien d’autres semblent bien légitimes pour essayer d’analyser ces évolutions.

À la montagne, même constat. On parlera du Chatel Mountain Style plus bas, mais cet événement a fortement contribué à la renommée de Chatel. La station haut-savoyarde a depuis bien viré de bord : hormis les Vink lines résolument novatrices en matière de pistes de bike-park, l’ensemble du park s’est aseptisé. La Face ne roule plus, les North Shore ont presque tous disparu, et toutes les pistes sont globalemen­t plus travaillée­s. On peut parler de la rançon du succès, et personne ne contredira le fait que ça reste un des meilleurs bike park d’europe. Le côté « freeride à l’ancienne » de l’époque a perdu de sa superbe, mais le park se développe comme nombre d’autres : plus de shape, plus accessible au plus grand nombre, moins de passages sketchys. C’est clairement dans l’air du temps. On note d’ailleurs l’influence freeride actuelle: des sauts qui s’enchaînent, plus ou moins gros, au milieu d’un terrain plus travaillé, donc plus propre. De nouveaux spots émergent au milieu des plus connus, comme Bernex, résolument plus petit que Châtel mais toujours avec Seb Giraldi aux commandes (l’ancien boss des shapeurs de Châtel). On y trouve des pistes naturelles, lu

diques, avec un bon mix de new school et d’old school. Un bon cocktail entre shape et terrain brut, qui plait généraleme­nt à tout le monde. En plus du spot en lui-même, le bike park organise des petits événements pour rassembler tous les amateurs de tricks et de vélo en tout genre sur un même parcours. La symbiose bon spot et bon petit event à son paroxysme. Impossible de passer à côté de L’EVO Bike Park, plus orienté new school que Bernex, avec un nombre de sauts de toutes tailles impression­nant. On y trouve même une piste de très gros jumps, shapée pour l’organisati­on de la Jam annuelle (à lire dans ce numéro). Ces bike parks, sans qu’ils soient résolument freeride, sortent du lot par leur conception et la vision de leurs créateurs. Ils sont shapés à l’image de spots privés, par des riders et pour des riders, mettent en avant le fun et l’engagement. Même s’ils s’adressent à tout le monde, le niveau requis pour y rouler est plus élevé que la moyenne. Et cela contribue certaineme­nt à leur donner cette image freeride, puisque plébiscité­s par des riders de bon niveau qui mêlent souvent riding rapide et engagé aux tricks.

LE FREERIDE ET LES EVENTS

On compte peu de vrais événements de freeride, surtout en ce moment. La Rampage reste le Graal, c’est ce qui s’apparente le plus a à ce que devrait être le freeride. Le feu Chatel Mountain Style, avait lieu sur un spot moins adapté naturellem­ent, mais était résolument dans la même optique que la Rampage. Le Proving Ground, aux États Unis encore, offre quelque chose de nouveau : un parcours voulu freeride mais complèteme­nt artificiel. Il a le mérite d’exister, et a été très bien conçu dans l’idée, mais ne colle pas vraiment à ce que l’on attend d’un contest freeride, puisqu’il n’y a vraiment rien de naturel. Le point commun de ces événements : offrir plusieurs choix et plusieurs lignes aux riders. Cependant, comme chaque fois qu’il y a un jury, on se rend compte qu’il n’y a bien souvent qu’une ligne gagnante. Même la Rampage a été victime de cet état de fait à l’époque de l’oakley Sender ou du Canyon gap, passages obligés pour se frayer un chemin sur le podium. Aujourd’hui les choses ont changé en Utah, les lignes qui marquent des points sont celles shapées par les riders et leur crew, dans les endroits les plus difficiles. C’est un mix de gros sauts et de sections techniques qui façonne l’événement. Coté Big Air, les Fest Series ont initié un mouvement parallèle à ce que proposait le slopestyle à l’époque, en écartant les juges et les figures imposées. Lors de la création des Fest Series, l’engouement de voir quelque chose de novateur, en phase avec l’esprit dans lequel nous voyions le freeride, était grand. Des gros sauts, des gros tricks, pas de pression, c’est plus ou moins la recette d’un bon cocktail. Mais au fur et à mesure du temps, les Fest ont assez vite évolué d’événements par des riders pour les riders, en événements par des riders pour certains riders… ostracisan­t par la même occasion beaucoup de talents. On se rend compte que c’est aujourd’hui toujours un peu le cas, même si quelques nouvelles têtes font leur apparition pour entretenir le dynamisme des events. D’un point de vue extérieur, on peut se demander quelle est la finalité de cet état d’esprit : le DARKFEST, organisé par Sam Reynolds (membre du Fest Series depuis quasiment le début) a été désavoué cette année par les fondateurs des Fest Series. Alors que Nico Vink et Clemens Kaudela y shapaient depuis des années, cette saison l’event a été jugé trop enclin à céder aux sirènes de la médiatisat­ion… Pourtant, c’est sans conteste l’un de ceux qui offrent la plus belle ligne et les plus gros jumps, ainsi qu’un panel hyper large de riders. Dommage, d’autant plus que le Fest originel, le Hill

DE NOUVEAUX SPOTS ÉMERGENT AU MILIEU DES PLUS CONNUS, COMME BERNEX, RÉSOLUMENT PLUS PETIT QUE CHÂTEL MAIS TOUJOURS AVEC SEB GIRALDI AUX COMMANDES. ON Y TROUVE DES PISTES NATURELLES, LUDIQUES, AVEC UN BON MIX DE NEW SCHOOL ET D’OLD SCHOOL

billy Huckfest, est ouvert à tous depuis le début. D’autre part, réunir des riders de tous horizons est super bénéfique à la diversité du riding, une des caractéris­tiques essentiell­es d’un bon event de freeride. Evidemment, avoir une grosse session entre potes sur un spot de dingue est vraiment le rêve, et c’est l’idée de base de la constituti­on des Fest. Mais définir ces derniers comme des événements, c’est susciter des envies, laisser sous entendre que ce sera plus ou moins ouvert, ou qu’en tout cas il est possible d’y aller. Alors que finalement on est dans l’esprit d’un Invitation­al. D’où l’idée de partir sur un format différent, style Fest Session, où le public n’est pas au courant de ce qui se trame. Cela permet d’être plus tranquille, plus flexible et justifie d’avantage d’avoir des events plus informels et moins ouverts à tous. Il faut croire qu’à toute chose malheur est bon : la frustratio­n engendrée par le fait de ne pas pouvoir rouler les lignes a débouché sur la volonté d’une quantité non négligeabl­e de riders (pro ou non) de créer leurs propres jams, inspirées des Fest. On note par exemple le Freeride Fiesta de Johnny Salido au Mexique, ou plus récemment les Flat Out Days en Slovénie. Il vaut mieux voir le verre à moitié plein qu’à moitié vide ! Côté Français, on n’est pas la traîne. Vous connaissez certaineme­nt la jam du Serlin Trail, on en parle assez souvent dans le mag ! De belles lignes plus ou moins grosses construite­s sur un spot public au-dessus de Grenoble, qui accueille tous les motivés une fois pour an pour rouler ensemble, du débutant progressan­t sur la bleue au pro enchaînant des backflips sur la noire. On voit quelques spots publics prendre cette direction-là, et on ne peut que s’en réjouir tant les évènements sont bien organisés et inclusifs ! L’EVO bike park ouvre chaque année ses portes à un jam où une kyrielle d’excellents riders se rendent, sur la Griffus Line, une ligne où les (gros) jumps s’enchaînent à merveille et où l’on retrouve l’esprit Big Air. Best Whip, Best Line et autres awards récompense­nt les pilotes présents, comme lors des Fest et events similaires. On remarque que de plus en plus de privés mettent à profit un bout de terrain pour y créer une ligne et organiser une jam, comme le SWR Crew en août dernier. Dans leur jardin situé à quelques encablures de Marmande, Joseph et Eric (pour les intimes) ont mis à profit deux hectares de terrain pour y créer deux belles lignes. On vous laisse découvrir les détails de l’événement dans l’encadré ci-contre. Cette jam soulève d’ailleurs la question de la mise en place des events en France. Pour de vraies questions d’assurance, et aussi parfois parce que l’envie n’y est pas, on voit certains événements réduits au strict minimum de riders. Et c’est quelque chose que beaucoup de riders, soit jeune soit un peu en dehors du groupe, reprochent. Le manque de vrai évènement officiel, comme l’était le Châtel Mountain Style à l’époque, rend l’intégratio­n plus compliquée, et la prise en charge des « amateurs » plus délicate. Un évènement mis en place par des riders est différent d’un événement organisé par et pour une institutio­n, qui se voudra forcément plus ouvert. Tout dépendra donc de l’état d’esprit des personnes mettant en place les évènements, et également de la capacité d’accueil du spot. Le Labo ne pourrait pas accueillir la moitié des riders de la jam de L’EVO..

AU FUR ET À MESURE DU TEMPS, LES FEST ONT ÉVOLUÉ D’ÉVÉNEMENTS PAR DES RIDERS POUR LES RIDERS, EN ÉVÉNEMENTS PAR DES RIDERS POUR CERTAINS RIDERS… OSTRACISAN­T PAR LA MÊME OCCASION BEAUCOUP DE TALENTS

LA SCÈNE FRANÇAISE

Coté rider, la scène française se porte à merveille ! Certains vous diront qu’on s’en fout de la scène, que le plus important reste de se faire plaisir et de tout mettre en oeuvre pour faire ce que l’on a dans la tête. Arrivé à un certain niveau, ça à du sens. Mais sans scène, pas de petits jeunes qui déchirent, personne sur qui prendre exemple, pas de spot sur lesquels apprendre à rouler et progresser. Alors si, la scène est importante, et on peut se targuer d’avoir une des plus belles scènes du monde en Freeride ! La variété des styles de ride couverte, le niveau et la sympathie de tous ces riders font vraiment plaisir à voir. Du trickseur comme Antoine Bizet au pur Freerider comme Vincent Tupin, chacun trouve sa place et apporte sa touche et sa vision à la scène française. Surtout, cette scène fourmille de jeunes talents : William Robert, Leo Jaegle, Eliott Lapotre, Olivier Cuvet, Max Peythieu, Florian Benech, et on en oublie quelques wagons ! Rappelons aussi que cette scène française a de qui et de quoi tenir : depuis les pilotes comme Romain Dessouter, Vincent Pernin, PEF ou encore Antoine Dubourgnon, aux events comme la Fat Wheels de La Grave, les 26 Trail Games ou encore le Châtel Mountain Style, il existe un véritable héritage freeride en France. Les initiative­s et les apports de chacun sont variés ! De beaux edits, du riding bien engagé lors des événements, le shape d’une piste ou d’un spot, la mise en place de plus ou moins gros events… Même si différents groupes se forment, on constate quand même une belle cohésion et une belle passion de la part de tout le monde. On l’a vu lors de la jam de l’evo Bike Park, avec des tchou-tchou à n’en plus finir et des sourires sur tous les visages !

Il est rassurant de voir que chaque fois qu’on dresse un bilan de l’état du freeride, en France ou à l’étranger, la discipline se porte bien. Certes, elle n’a plus la côte auprès des fabricants depuis longtemps mais elle est tellement riche de sa diversité et de son dynamisme qu’elle ne mourra certaineme­nt jamais. Et c’est tout ce qu’on lui souhaite ! Evidemment, constater que la France est l’un des pays où le freeride s’épanouit le plus est la cerise sur le gâteau. La scène est unie, les initiative­s se multiplien­t et l’engouement pour le riding est fort. Se rencontrer, shaper de belles lignes un peu partout et rouler jusqu’à plus soif ce que l’on veut, quand on veut et avec qui on veut, n’est-ce pas là l’un des piliers fondateurs du freeride ?

DEPUIS LES PILOTES COMME ROMAIN DESSOUTER, VINCENT PERNIN, PEF OU ENCORE ANTOINE DUBOURGNON, AUX EVENTS COMME LA FAT WHEELS DE LA GRAVE, LES 26 TRAIL GAMES OU ENCORE LE CHÂTEL MOUNTAIN STYLE, IL EXISTE UN VÉRITABLE HÉRITAGE FREERIDE EN FRANCE

 ?? Texte Olivier Cuvet Photos voir crédits ??
Texte Olivier Cuvet Photos voir crédits
 ?? ?? Les racines du freeride sont bien ancrées en France : ici Antoine Dubourgnon au Châtel Mountain Style en juillet 2010.
Les racines du freeride sont bien ancrées en France : ici Antoine Dubourgnon au Châtel Mountain Style en juillet 2010.
 ?? ?? La scène française regorge de jeunes talents, comme William Robert, l’un des tout meilleurs freeriders de l’hexagone
La scène française regorge de jeunes talents, comme William Robert, l’un des tout meilleurs freeriders de l’hexagone
 ?? ?? Adolf Silva en double flip monstrueux lors du Darkfest en Afrique du Sud. Les Fest Series ont clairement amené le courant big air dans le freeride.
Adolf Silva en double flip monstrueux lors du Darkfest en Afrique du Sud. Les Fest Series ont clairement amené le courant big air dans le freeride.
 ?? ?? Tchou-tchou de folie à la Jam de L’EVO, Olivier Cuvet en no foot can et Max Peythieu en réception de flip. On sait s’amuser à Digne...!
Le Proving Grounds avait pour but de qualifier des riders pour la Rampage. C’est désormais un event qui fait sa propre vie, à mi-chemin entre freeride et slopestyle. Dylan Stark en toboggan.
Tchou-tchou de folie à la Jam de L’EVO, Olivier Cuvet en no foot can et Max Peythieu en réception de flip. On sait s’amuser à Digne...! Le Proving Grounds avait pour but de qualifier des riders pour la Rampage. C’est désormais un event qui fait sa propre vie, à mi-chemin entre freeride et slopestyle. Dylan Stark en toboggan.
 ?? ??
 ?? ?? Encore un jeune frenchie qui déboîte : Florian Benech dans son jardin du Serlin Trail !
Encore un jeune frenchie qui déboîte : Florian Benech dans son jardin du Serlin Trail !

Newspapers in French

Newspapers from France