120 jours en AMAZONIE

26 janvier - Dans une lettre aux dirigeants français, allemands et norvégiens, neuf anciens ministres brésiliens appellent à l'aide face à la double calamité sanitaire et environnementale en Amazonie.

31 janvier - Tremblement de terre dans une zone peu peuplée au sud du Guyana. D'une magnitude de 5,6, le séisme n'a fait aucun dégât significatif.

2 février - Installation d'une commission d'enquête parlementaire pour «connaître la vérité » sur l'orpaillage illégal en Guyane.

5 février - Le Suriname et la France reprennent leurs patrouilles conjointes sur le fleuve Maroni après deux ans d'interruption.

11 février - Des « rivières d'or » révélées par des images de la Nasa au-dessus de la forêt amazonienne, au Pérou. Il s'agit en réalité de bassins creusés par les orpailleurs illégaux.

25 février - La journée commémorative du coup d'état est abolie. élu démocratiquement en 2010, Desi Bouterse avait instauré le 25 février comme la « journée du renouveau et de la libération ».

15 mars - Afin d'éviter de nouveaux incidents sur le fleuve Maroni, le Suriname et la France reconnaissent officiellement le nouveau tracé de leur frontière commune.

18 avril - Alerté par les autorités préfectorales de Guyane fraçaise sur une possible filière clandestine, le gouvernement surinamais suspend tous les vols en provenance de Port-au-Prince .

27 avril - Instauration d'une commission d'enquête parlementaire au Sénat brésilien sur la gestion de la crise sanitaire du gouvernement Bolsonaro, notamment sur la grave pénurie d'oxygène à Manaus.

29 avril - Le Brésil dépasse la barre des 400 000 décès des suites du Covid-19 dans un pays qui compte 212 millions d'habitants.

30 avril - Sept anciens chefs des Farc reconnaissent leur responsabilité pour crimes de guerre et contre l'humanité. Entre 1990 et 2016, plus de 21 000 personnes ont été séquestrées en Colombie.