Boukan - le courrier ultramarin
Résistances aux changements ?
En 2023, Boukan fait peau neuve! L'idée : vous proposer un journal au format “tabloïd” de 40 pages, à un tarif abordable, tout d'abord à une périodicité trimestrielle, et peut être bientôt bimestrielle. Oui, il s'agit de compenser les coûts croissants du papier, tout en gardant notre place dans les kiosques. Un défi alors que la presse écrite subit une forte désaffection face aux réseaux sociaux, en particulier dans les territoires ultramarins.
À rebours de ce rouleau compresseur numérique, nous plions, mais ne rompons pas, car nous croyons à la valeur de la lecture sur papier, à l'écriture journalistique et à une véritable maquette pour nous extraire du défilement hypnotique des posts de nos écrans. Mais notre singularité reste toujours la même, nous souhaitons proposer un condensé d'informations et des reportages en lointaine “périphérie ” de la France.
De manière périodique, Boukan se déclinera aussi bientôt sous la forme d'un “mook” photo (ce format hybride entre livre et magazine), pour vous présenter des reportages réalisés par des auteurs photographes dans le monde ultramarin. Nous espérons vous compter nombreux dans ce projet à venir, qui ne pourra exister qu'avec l'appui d'un financement participatif. Rester connecté.es avec nous pour en savoir plus !
Publier un périodique papier en tant qu'éditeur indépendant peut-il s'apparenter à un acte de résistance, face à cette irrémédiable tendance à la dématérialisation ? C'est bien possible, et comme un écho à ce “combat ”, nous avons décidé de consacrer ce premier dossier de 2023 aux mouvements citoyens de résistances dans les Outremer. Qu'ils soient menés par des populations amérindiennes en Guyane, opposées à des projets industriels développés sur leurs terres, ou par des artistes en quête d'ateliers en Guadeloupe ; qu'ils mobilisent les habitants d'une paisible vallée à La Réunion ou dans un atoll du Pacifique face à des promoteurs touristiques, ils témoignent d'un même élan. Des citoyens s'organisent, prennent l'initiative ou se dressent contre des projets pour lesquels ils n'ont pas - ou insuffisamment -été consultés. Leur voix est rarement entendu dans l'Hexagone, et Boukan tente donc de relayer leurs histoires. Tchimbé red pa moli !