Militant pour l’environnement, métier à risque
Protéger la planète n’est pas un métier de tout repos, bien au contraire. C’est même une activité à haut risque. L’année 2017 a ainsi été la plus meurtrière pour les militants de l’environnement, avec 207 assassinats, selon l’ONG Global Witness. Ces morts sont en réalité difficiles à calculer et restent en majorité impunies, car elles ont lieu dans des endroits isolés ou sous contrôle d’une compagnie privée ou des forces gouvernementales. Il est néanmoins possible d’établir une cartographie des zones les plus dangereuses : le Brésil arrive en tête avec 57 meurtres en 2017, puis les Philippines avec 48, sachant que, globalement, l’Amérique latine concentre 60 % des morts. Les principaux secteurs incriminés sont l’agrobusiness (46 assassinats), l’extraction minière (40) et l’abattage de forêts (23). Le rapport de Global Witness est téléchargeable sur : www.globalwitness.org / en /campaigns/ environmental-activists/defenders-annual-report/