ZONES GRISES : QUAND LES ÉTATS PERDENT LE CONTRÔLE
Gaïdz Minassian, CNRS Éditions, Paris, 2018, 280 p.
Objet d’étude des relations internationales dominées par les États et les flux transnationaux, les zones grises sont là pour rappeler l’importance des territoires. L’auteur les définit ainsi : « espaces dérégulés, zones de non-droit ou contrôlées par les mafias, territoire à l’abandon ou dont les pouvoirs publics ont démissionné ». Pour illustrer son propos, il aborde successivement des exemples : la Colombie des FARC, le Haut-Karabagh, la Somalie, la bande de Gaza, les zones maritimes de Chine, le Pakistan. Avec des cartes en noir et blanc, cela en fait un petit ouvrage à lire pour affiner ses connaissances de la scène mondiale. Mais on se doit d’apporter le bémol suivant : ce livre est l’édition poche d’une première parution en 2011, qui n’a pas été actualisée pour l’occasion.