Nouvelle-Calédonie : « non » à l’indépendance
Pour la seconde fois en deux ans, les électeurs de Nouvelle-Calédonie ont, à 53,26 % des voix et avec une participation de 85,69%, répondu « non » à la pleine souveraineté de l’archipel le 4 octobre 2020. Ce référendum était prévu par l’accord de Nouméa, signé en 1998 et prévoyant le transfert de compétences nationales à l’échelle locale, tout en protégeant l’identité kanake. La loi permet l’organisation d’un troisième et dernier vote entre 2022 et 2024, sur demande du tiers des 54 membres du Congrès de la NouvelleCalédonie. Ces îles du Pacifique, d’une superficie de 18 575 kilomètres carrés et peuplées de quelque 271500 habitants, sont sous souveraineté française depuis 1853, ayant longtemps servi de bagne, non sans générer des tensions entre colons (et descendants) et natifs, notamment dans les années 1980.