ATLAS DES PHARES DU BOUT DU MONDE
José Luis González Macías, Autrement, Paris, 2021, 160 p.
Voilà une destination idéale pour se couper de tout durant les congés d’été. Un phare. Et pas n’importe lequel, un « au bout du monde ». L’écrivain et graphiste González Macías, José Luis de son prénom, propose ainsi plusieurs destinations afin de découvrir ces sentinelles plantées sur un bout de caillou pour guider les bateaux en mer. Cet ouvrage en décrit 34 au total, avec leurs histoires, leurs gardiens, leurs mystères… Sur un fond bleu turquoise, l’auteur dresse des cartes marines pour localiser chaque site, décrit le phare avec quelques données de base (dates de construction et de mise en service, hauteur, etc.), et propose un bref récit. La lecture est donc légère et aisée. Pour l’anecdote, il y a bien un phare qui fut longtemps qualifié « du bout du monde », il s’agissait de celui de San Juan de Salvamento, sur les îles des États, en Patagonie argentine. Si sa première lumière apparut en 1884, il fut désactivé dès 1902, avant d’être remis en service (en version automatique) en 1998. C’est un monument rare et original : haut de 6,5 mètres, le phare est une bâtisse octogonale en bois et peut servir de refuge. Bon voyage !