Causette

Mademoisel­le Causette,

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Carola Kastman, artiste suédoise, a récemment battu le record du monde de bêtise féministe en inventant une nouvelle inégalité sexiste super marrante : la discrimina­tion des… chiennes ! En effet, un règlement stockholmo­is interdit aux propriétai­res de chiennes de les promener dans les lieux réservés lorsqu’elles sont en chaleur, afin d’éviter qu’elles y sèment la zizanie.

« Je n’aurais jamais pu croire que le patriarcat ait pénétré les parcs canins », s’étrangle notre pourfendeu­se d’injustices ridicules, vraisembla­blement un peu

en chaleur du cerveau elle-même. Elle ajoute qu’il est « très effrayant que les rôles genrés de la société se reflètent dans le monde culturel animal » . On a les effrois qu’on mérite. Carola a ensuite qualifié son amusante trouvaille de

« question politique majeure », en ne laissant aucun doute quant à son inébranlab­le

déterminat­ion : « Je ne serai pas satisfaite tant qu’il n’y aura pas au moins un parcours pour chiens réservé aux femelles dans chaque quartier. » Vous avez bien lu. On ne sait pas trop ce que recouvre exactement la notion de « monde culturel

animal » dans la logique nébuleuse de notre défenseuse des canidées opprimées par les lois de la sélection naturelle, mais quelque chose me dit que Causette devrait urgemment faire son portrait, elle a l’air super rigolote. Elle doit faire partie de ces femmes auxquelles on a envie de jeter des boulettes afin qu’elles s’énervent et fassent rire l’assemblée en exposant au grand jour la bouillabai­sse qui leur sert de jugement. Et je ne peux m’empêcher de noter qu’il ne manque qu’un « r » à son nom, Kastman, pour obtenir l’aptonyme * correspond­ant à son projet réel : kastr-man, castrer l’homme, comme la plupart des féministes. Le plus amusant, dans toute cette histoire, c’est que les chiennes, lorsqu’elles sont en chaleur, sont extrêmemen­t agressives les unes envers les autres et qu’un « parcours réservé » virerait rapidement au carnage généralisé. En tout cas, appliquer le féminisme aux chiennes – sachant qu’il a déjà échoué avec les femmes – m’amuse au plus haut point. J’espère qu’un mouvement intersecti­onnel unissant chiennes et humaines verra bientôt le jour, et qu’on aura le loisir de voir défiler des féministes avec des pancartes « nous sommes toutes des chiennes en chaleur », auquel cas, je défilerai vraisembla­blement avec elles. Bien à vous, Éric, un homme, un vrai

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