Paloma, 40 ANS
« Je me suis rendu compte que ma vie sexuelle n’était, jusqu’ici, pas si épanouie que ça quand j’ai rencontré PierreLuc, mon actuel compagnon. Un féministe affirmé, du genre à réfléchir à la vasectomie. Il connaît suffisamment mon anatomie et le fonctionnement de celle-ci pour savoir ce qu’il fait et pour moduler ses gestes. Il sait aussi que le désir d’une femme n’est pas linéaire, qu’il y a des semaines où elle a plus envie et d’autres, moins. Que, parfois, cinq minutes de préliminaires suffiront et que, d’autres fois, il s’agira d’une heure. Une approche totalement étrangère à mes anciens partenaires. Il y a aussi une dimension de jeu dans notre vie sexuelle : c’est moins l’homme qui dirige, c’est beaucoup moins classique et, donc, beaucoup plus intéressant. J’ajouterais que, quand tu as bossé toute la journée et que tu as l’impression injuste de faire beaucoup plus de choses à la maison que l’autre, il y a une partie de toi qui est fatiguée, et ce petit reproche dans ta tête : “Et, en plus, tu vas me faire chier pour qu’on fasse l’amour.” Eh bien, le fait de partager ta charge mentale fait logiquement disparaître ce truc-là !»