LE ROCHER, ce gros boulet
La principauté de Monaco possédait, en 2008, un affriolant revenu national brut de 14 000 euros par mois et par habitant, et, dans le même temps, une offre médicale digne d’un pays en voie de développement… Du moins pour l’IVG. Drastiquement interdite jusqu’en 2009, celle-ci n’est tolérée, aujourd’hui, qu’en cas de viol, d’inceste ou de risques graves pour la santé de la mère ou de l’enfant. C’est pourquoi Nathalie AmorattiBlanc, présidente de la Commission des droits de la femme et de la famille au Conseil national (parlement monégasque), a annoncé vouloir relancer le débat sur sa légalisation au printemps prochain. Pas gagné, dans un pays où le catholicisme est religion d’État…