Fake news : ça décode à plein tube
« Fake news », c’est l’expression de la fin de notre décennie. Quand la désinformation atteint des niveaux industriels, l’éducation est souvent brandie en bouclier. Notre journaliste en « résidence » à Tremblay-enFrance, en Seine-Saint-Denis, nous raconte les ateliers qu’elle anime dans les écoles, lycées et maisons de quartier pour parler de son métier, mais aussi des fausses infos et des réseaux sociaux. Morceaux choisis.
L’éducation aux médias et à l’information est pratiquée à l’école et ailleurs depuis plus de trente ans. Et bénéficie, depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, en 2015, d’un regain d’intérêt de la part des pouvoirs publics. Parmi les instruments promus, les « résidences de journalistes ». À la manière des artistes en résidence, un·e professionnel·le de l’information s’immerge dans un territoire et propose des ateliers et des débats aux citoyen·nes, en particulier aux plus jeunes, à l’école ou sur les temps extrascolaires. Depuis septembre 2018, la médiathèque Boris-Vian de Tremblay-en-France (Seine-Saint-Denis) m’accueille pour échanger sur mon métier et décoder l’information.